ÇA N'ARRIVE QU'AUX AUTRES
Drame de 1971 durée 90' Couleur
Réalisation, scénario et dialogues de Nadine TRINTIGNANT Directeur de la photographie William LUBTCHANSKY Musique de Michel POLNAREFF Montage de Nicole Lubtchansky et Carole Marquand Décors de Gitt Magrini Costumes de Gitt Magrini Ingénieur du son Harald Maury
avec Marcello MASTROIANNI
Rosa CHIRA MAGRINI
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Sortie le 29 octobre 1971
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Résumé Catherine et Marcello forment un couple heureux, que rien ne semble pouvoir atteindre. Ils sont pourtant soudainement frappés d’un malheur qui, pense-t-on, n’arrive qu’aux autres. Leur petite fille, Camille, meurt d’une maladie rare du nourrisson peu après qu’ils l’aient transportée à l’hôpital, paniqués et horrifiés par cette fatalité. Les longs et déchirants cris de douleur de Catherine marquent son refus, qui l’amène, alors qu’elle converse au Jardin du Luxembourg avec la mère d’un petit garçon, à lui parler de Camille comme si elle était vivante. Catherine veut avoir la certitude que tout a été tenté à l’hôpital pour sauver Camille. Elle s’en inquiète auprès des uns et des autres. Marcello la soutient par une présence de tous les instants. Il l’exhorte à vivre pour leur enfant, à respirer pour elle. Il décide même, invoquant une fièvre, de ne plus se rendre à son travail de dessinateur industriel. Catherine et lui vont rester reclus plusieurs jours dans leur appartement, n’y recevant que quelques proches : le frère de Catherine, qui les sort de leur torpeur par un jeu consistant à deviner des titres de films, ou Sophie, dont les problèmes personnels paraissent bien désuets et Catherine ne se prive pas de le lui faire remarquer. À vivre ainsi, à l’écart délibéré du monde extérieur, le couple perd toute notion du temps. Catherine raye du dictionnaire le mot «irrémédiablement». Auparavant, elle avait peur de la mort. Mais, depuis, elle se sait protégée par Camille, qui est partie avant elle. Puis, un jour, Catherine et Marcello décident de s’en aller en voiture. Direction le Sud, vers la mer. Cherchant à se restaurer, ils arrivent au beau milieu d’un repas de mariage. La vie, la fête. Catherine retrouve auprès d’une petite fille quelques instants d’un bonheur perdu. À l’heure où les lampions s’éteignent, ils posent pour une dernière photographie avec quelques-uns de leurs amis d’une soirée. Du Polaroïd sort un cliché curieusement resté bloqué dans l’appareil, représentant Catherine… avec Camille.
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