LA PAGAILLE
Comédie de 1990
Réalisation et Scénario de Pascal Thomas Directeur de la photographie Renan Polles Musique de Vladimir Cosma Montage de Hélène Plemiannikov
avec Remy Girard Émilie Thomas Olga Vincent |
Sortie
le 17 avril 1991
|
Résumé Je m'appelle Émilie, je suis lycéenne. J'ai une de ces familles ! Papa, Martin, vit séparé de Maman, Brigitte, partie en nous laissant son père, joueur endetté qui sirote du Four Roses. Papa voit une fois par semaine son amie Patricia, actrice de doublage, une aubaine pour mon frère Clément, apprenti-comédien : il va jouer du Labiche monté par Chéreau, vous pensez ! Hélas, le pire vient d'arriver : Papa et Maman se sont réconciliés. Notre désordre si judicieusement organisé a tourné à la pagaille. Patricia a le coeur brisé, la pauvre. Et Grand-père est furieux : il déteste sa fille, qui l'empêche de boire. Je ne vous parle pas des "effets secondaires" : Papa semble se désintéresser de son travail. Thérèse, sa secrétaire, et Adèle, sa redoutable chef, ont dû le reprendre en main car il était chargé par sa boîte, la Twentieth Century Fax, de prononcer un discours d'accueil devant un ponte japonais. Vous auriez vu la scène : Patricia s'est vengée en détournant la traduction simultanée de la réponse du Nippon. Elle a déballé toutes nos salades dans les écouteurs. Furieux, Papa a voulu casser la figure au Japonais, qui était karatéka... Je ne vous ai rien dit de l'ami de Maman, Jean-Jacques, traducteur d'un livre jugé impie par les Islamiques et qui vit caché, de peur des représailles. Et Grand-père, qui avait déjà sympathisé avec deux recouvreurs de fonds - des jumeaux ! - lancés à ses trousses, a également adopté Jean-Jacques, sorti de son trou et devenu sa mascotte aux courses. Mon frère s'est dévoué pour consoler Patricia : maintenant, ils vivent ensemble. Mais le pire, c'est Papa et Maman, de nouveau amoureux comme au premier jour.
|