COMME UN CHEVEU SUR LA SOUPE

Las des revers aussi bien professionnels que sentimentaux, Pierre Cousin, compositeur de chansons, a décidé d'en finir avec l'existence. Mais ses différentes tentatives pour se suicider échouent l'une après l'autre. Jusqu'au soir où, voulant se noyer dans une écluse, il sauve la vie d'une désespérée comme lui, Caroline Clément, chanteuse sans engagement.

Devant ses échecs réitérés, Cousin fait appel à des tueurs professionnels. Mais Tony, gangster mélomane, refuse de travailler pour la somme dérisoire qui lui est proposée et Angelo, un Corse, ne tue que pour l'honneur. Cousin est alors abordé par un certain Amédée, qui se propose de lui rendre service pour la modique somme de 30 000 F.

Satisfait du marché, Cousin rentre chez lui sans se douter qu'Amédée n'est qu'un simple employé de banque indélicat qui a puisé dans la caisse pour satisfaire sa passion des courses et qui, grâce à l'argent escroqué, peut combler son déficit à l'insu de son chef.

Entre-temps, un journaliste et son fidèle photographe se sont emparés de l'événement et ont fait des deux candidats au suicide le couple vedette de Paris. Caroline et Cousin, désormais célèbres, sont pris en main par l'éditeur Bouthillier et passent à la télévision où l'on annonce leur engagement au cabaret « La Belle Vie ».

Le soir, Tony et Angelo viennent proposer à nouveau leurs services, bientôt rejoints par Amédée qui, après avoir gagné aux courses, veut rembourser Cousin. Dans les coulisses, une poursuite échevelée s'engage, qui dégénère en bagarre générale.

Le lendemain, réconcilié avec Amédée et les deux tueurs, couché sur un lit d'hôpital avec Caroline à son chevet, Cousin reçoit la médaille du sauvetage de la main du commissaire de police.