LA PORTE DU LARGE
Drame de 1936
Réalisation, scénario et dialogues de Marcel L'HERBIER Co-scénaristes Charles SPAAK et Albert VALENTIN Directeurs de la photographie Armand THIRARD et Louis NÉE Musique de Michel LEVINE et Pierre CHAGNON Montage de Henri Rust
avec Pierre PONCET
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Sortie le 23 octobre 1936 |
Résumé
L’École Navale, à Brest. Une jeunesse attirée par la saine et rude vie de marin y fait son apprentissage. Quatre « midships » s’y distinguent particulièrement : Pierre Villette, fils d’un officier de marine, grand garçon romantique ; Paillard, joyeux drille toujours en quête d’une blague à faire ; Saint-Yveline et Pivert, plus timides mais qui partagent la vie chahuteuse de leurs compagnons d’études. Bovy, le commandant en second du « Jean-Bart » où ils doivent embarquer bientôt, vient les tirer de leur lit de bon matin car ils doivent être fin prêts pour la cérémonie officielle donnée en l’honneur du nouveau directeur de l’école, lequel n’est autre que le père de Pierre, que ce dernier a perdu de vue depuis son engagement. Après le défilé et le salut aux couleurs, les deux hommes, oubliant le rituel militaire, s’étreignent affectueusement. Le nouveau commandant révèle à son second qu’il va bientôt se remarier avec une jeune femme fortunée, Madeleine Level, dont le yacht croise en rade de Brest. Il se réserve de faire un peu plus tard la surprise à son fils. Or, les quatre loustics ont déjà repéré le bateau à voile et sa belle propriétaire, qui ne tarde pas à leur tourner la tête. Simulant un naufrage, ils se font recueillir à son bord. Pierre est le plus empressé de tous, allant jusqu’à subtiliser une photo de la jeune femme, avant de regagner avec ses amis son poste. La fête de l’école arrive. Madeleine fait partie des invités. Pierre sent croître son inclination, jusqu’au moment où il découvre qu’il a un rival sérieux en la personne de son propre père. Sur ces entrefaites, commencent les vols de nuit. Pierre, désigné pour une mission, laisse partir Paillard à sa place, et court retrouver celle qu’il aime. Et c’est le drame, imprévu et foudroyant : l’avion de Paillard s’écrase en mer. Le commandant décide d’aller lui-même à sa recherche, au prix de sa vie. Tous deux en sortiront grièvement blessés, mais vivants. Reste à châtier le déserteur : Pierre passe en conseil de guerre. Madeleine intercède en faveur de son soupirant, coupable tout au plus de passion inconsidérée. Il sera absous et pourra bientôt partir avec ses amis pour le grand voyage autour du monde qui les attend, les sacrera définitivement marins et fera d’eux des officiers aptes au commandement.
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