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SMIC, SMAC, SMOC

 

 

Comédie de 1970

 

Réalisation, scénario et dialogues de Claude LELOUCH

Co-dialoguiste Pierre UYTTERHOEVEN

Directeur de la photographie Jean COLLOMB

Musique de Francis LAI

 

avec

Catherine Allégret

Charles GÉRARD

Francis LAI

AMIDOU

Pierre UYTTERHOEVEN

Jean COLLOMB

Arlette GORDON

 

Sortie le 01 septembre 1971

Résumé

 Les chantiers navals de La Ciotat. Cinq mille ouvriers, dont trois amis pour la vie : Charlot, dit «Smic», le plus âgé, intarissable grande gueule au cœur d’or; Jeannot, dit «Smac», cuisinier et comptable du trio, sage et timoré; Robert, «l’Arabe», dit «Smoc», jeune chien fou séduisant et rieur. Tous trois sont au bas de l’échelle, payés au S.M.I.C., 800 et quelques francs par mois à l’époque.

 C’est dire que leur gros problème est financier. D’autant plus aigu que Smoc parti — il épouse Catherine, la commis-boulangère — Smic et Smac devront faire bouillir la marmite avec deux salaires au lieu de trois. Et, en plus, il va falloir se faire beau pour le mariage ! Pied à pied, Charlot négocie un prix de gros — taxes déduites — pour une garde-robe complète, costume, cravate, casquette, pour lui et Jeannot.

 Et pourquoi diable une paire de chaussures taille 40 serait-elle aussi chère qu’une 41 ? À la mairie, ni discours, ni musique : «Bâclé, vite fait», râle Charlot. Puis, c’est la visite, en plein champ, du studio des jeunes époux : «Un peu petit !» lâche le vieux… Pique-nique en plein air; claquettes à la Fred Astaire sur accompagnement musical d’un accordéoniste aveugle dont Smic a loué, «Dix sacs», les services pour la journée.

 Soudain, un vent de folie : la fine équipe «emprunte» une voiture et descend à Saint-Tropez, «la capitale des riches», qu’il faut avoir vue avant la révolution car après, prédit Charlot, elle sera rasée. Ils s’installent au Byblos, le restau chic du coin et commandent homards, côtes de bœuf, langoustes ! L’addition : un mois de smicard ! Fou rire de la noce qui paye avec les pièces récoltées par l’aveugle.

 Les jeunes mariés passent la nuit sur la plage tandis que Smic, Smac et l’accordéoniste «vont aux putes». Définitivement adopté, le musicien remplacera Smoc auprès de Smic et Smac : bien mieux, il gagnera sa vie — «vingt, trente sacs par jour» — en jouant de l’orgue électrique acheté «en viager», comme dit Charlot. Tout va bien ? Non, car le quintet est arrêté, accusé : «On n’a rien fait de mal; on avait envie de vivre un peu; on a perdu la tête…» plaident-ils chacun à leur tour. Mais c’est Catherine qui arrachera l’indulgence du commissaire : elle attend un bébé !