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LA RACE DES "SEIGNEURS"

 

   

 

Comédie dramatique de 1973 durée 90' Couleur

 

Réalisation de Pierre GRANIER-DEFERRE

D'après le roman de Félicien MARCEAU

Scénario et dialogues de Pascal JARDIN

Directeur de la photographie Walter WOTTITZ

Musique de Philippe SARDE

Montage de Jean Ravel

 

avec

Sydne ROME

Alain DELON

Jeanne MOREAU

Claude RICH

Jean-Marc BORY

Louis SEIGNER

Madeleine OZERAY

Jean-Pierre CASTALDI

Dominique ZARDI

Jacques Maury

Monique MELINAND

Lucienne Legrand

Robert Favart

Pierre Leproux

Jacques PROVINS

Yves GABRIELLI

Pierre ASSO

Solange Pradel

Jacqueline Clément

Dominique DELPIERRE

Ibrahim Seck

Jean-Michel Haas

Monique Morisi

Maitena Galli

Nadia Samir

Ermanno Casanova

Bernard JEANTET

Alice REICHEN

Edgar Givry

Dominique de KEUCHEL

 

Sortie le 10 avril 1974

Résumé

 Jeune député du Parti Républicain Unifié, Julien Dandieu sacrifie toute vie privée à ses ambitions politiques. Il néglige femme, enfant, et même sa maîtresse, le mannequin Creezy. La chute du gouvernement - suite à une nouvelle crise politique - lui laisse entrevoir de nouvelles perspectives de carrière : il pourrait être ministre dans le futur gouvernement. Il lui faut pour cela obtenir les appuis adéquats et d'abord convaincre ses amis du Parti, dont certains, comme Savarin, considèrent la sollicitation dont ils sont l'objet comme un traquenard. Savarin a toujours été dans l'opposition et entend y rester. Déjà, le fils de Dandieu, Alain, qui s'est fait remarquer dans une manifestation, reçoit des remarques de la part de ses camarades, pour qui Dandieu s'apprête à servir d'alibi au pouvoir en place.

 L'amie, la confidente, la protectrice Renée Vibert arrange une rencontre entre Dandieu et le Robert Renard qui, lui, est appelé aux Finances. Ce dernier assure Dandieu de toutes les garanties nécessaires, mais le met aussi en garde : sa liaison avec Creezy, tolérable tant qu'il était député d'opposition, ne le sera plus une fois qu'il sera nommé aux Affaires Sociales. Savarin reste inflexible. Dandieu lui rétorque que rien ne peut changer si on n'est pas aux affaires et, citant Sartre, que gouverner c'est savoir se salir.

 Alors Savarin, publiquement, devant les instances du Parti, pose des conditions très précises à son ralliement. Entre-temps, Renée Vibert a su le convaincre, tout comme elle engage Dandieu à tenir les promesses qu'il a dû concéder. Réprobateur, Alain parle de trahison : son père va perdre la confiance de tous ceux qui ont cru en lui, à commencer par son épouse Betty, hospitalisée pour dépression à cause de lui. Quant à sa mère, ce n'est guère mieux. Creezy, qui se voit sacrifiée, ne veut pas être la troisième à souffrir de lui. Les dizaines de roses déposées chez elle à Parly2 n'y changent plus rien, pas plus que les belles promesses d'avenir. Elle accorde à leur amour une dernière chance. Si Dandieu n'est pas là à minuit, si la raison d'état le retient encore, il ne la reverra plus. Or ce jour-là, le Président de la République attend d'urgence sa réponse à l'Elysée, même tard le soir. Fonçant ensuite chez Creezy, Dandieu n'a plus que ses larmes pour réaliser qu'il est irrémédiablement trop tard : Creezy a avalé une trop forte dose de barbituriques.