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LA KERMESSE Héroïque

 

   

 

Comédie de 1935 durée 110' n&b

 

Réalisation scénario de Jacques FEYDER

Co-scénariste et dialoguiste Charles SPAAK

Co-dialoguiste Bernard ZIMMER

Directeurs de la photographie Harry STRADLING et Louis Page

Musique de Louis BEYDTS

 

avec

Françoise ROSAY

Jean MURAT

André ALERME

Louis JOUVET

Bernard LANCRET

Micheline CHEIREL

Alfred ADAM

Yvonne Yma

Arthur Devère

Marcel Carpentier

Ginette GAUBERT

Francine Bessy

Rolla Norman

Roger LEGRIS

Lyne CLEVERS

Marguerite Ducouret

Pierre Athon

Pierre Labry

Georges Spanelly

Marianne Hardy

Claude Sainval

Raphaël Medina

Maryse Wendling

Bernard Optal

 

 Sortie le 03 décembre 1935

Résumé

 L'action se situe en Flandres, en 1616, sous le règne de Philippe 11. La domination espagnole s'exerce moins sévèrement mais le souvenir des horreurs de la guerre n'est pas effacé des mémoires. En ce 17 septembre, la petite ville de Boom prépare dans l'effervescence sa kermesse.

 Au milieu de cette agitation le duc d'Olivares, ambassadeur d'Espagne, fait savoir qu'il passera la nuit dans la ville avec sa suite et son escorte. Pris de panique, le bourgmestre décide de se faire passer pour mort afin d'éviter d'héberger le diplomate. Révoltée par cette couardise, son épouse Cornelia galvanise les femmes et organise une réception en l'honneur du duc qu'elle va elle-même accueillir aux portes de la ville.

 Le duc est un homme courtois et bien élevé; lorsqu'il apprend le malheur qui vient de frapper Cornelia, il demande à rendre un dernier hommage au défunt... Le soir même Cornelia offre un banquet à son hôte espagnol. Cependant le nain attaché à la suite du duc découvre que le bourgmestre joue la comédie. Il promet de garder le silence contre une forte somme que le chapelain saura bientôt lui ravir.

 Après les festivités, Cornelia se laisse faire la cour par le duc, mais, toujours lucide, elle lui demandera plutôt d'être le témoin du mariage de sa fille Siska avec le jeune peintre Jean Breughel.

 Le lendemain matin, le boucher, prétendant évincé, révèle la supercherie au duc qui fait semblant de ne pas comprendre. Les Espagnols repartent. La bourgmestre annonce à la population une exemption d'impôts pour un an et fait acclamer son mari, responsable, dit-elle, de ce traitement de faveur.