BONNES à TUER
Comédie dramatique de 1954 durée 90' n&b
Réalisation et scénario de Henri DECOIN D’après le roman de Pat MAC GERR Co-scénariste Jean-Claude EGER Dialogues de Jean de BARONCELLI Directeur de la photographie Robert LE FEBVRE Musique de René SYLVIANO
avec Myriam PETACCI Lyla ROCCO Roberto RISSO
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Sortie le 17 décembre 1954
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Résumé
Paris, les Champs-Elysées. La foule s’amasse autour d’un corps tombé de la terrasse d’un immeuble cossu… Là, quelques jours auparavant, le journaliste Larry Roques, un arriviste sans scrupules, emménage dans un appartement qui domine la capitale. Il décide, pour fêter sa réussite, et alors qu’il va épouser Cécile, fille de son patron, d’inviter les quatre femmes qui ont favorisé son succès. Au cours de la soirée, il compte simuler un accident et tuer celle qui risquerait de lui rappeler ses malhonnêtetés, d’être la voix de sa conscience. Elles répondent à son invitation et chacune se souvient… Constance, artiste céramiste, l’a aimé et épousé puis s’est détachée de lui devant son arrivisme forcené et ses accès de violence. Véra, starlette qu’un suicide manqué a propulsé au devant de la scène, fut sa seconde épouse mais découvrit vite qu’il la trompait avec Maggy, une intrigante bien vue dans les ministères et les ambassades. De dépit, Véra s’est amourachée de Mario, un petit trafiquant. Quant à la plus jeune, Cécile, une réelle attirance entre Larry et elle ne les a pas empêchés de rester lucides : il épousera une héritière et acceptera d’être le père de l’enfant qu’elle attend mais qui n’est pas de lui. Après une soirée tendue, et alors que Véra, Maggy et Cécile sont parties, Constance, restée avec Larry, comprend qu’il veut la tuer, qu’elle l’obsède et qu’il l’aime sans doute encore. Larry tente de la précipiter dans le vide, là où la balustrade est restée volontairement descellée. Mais elle esquive : c’est lui qui tombe et qu’on retrouve mort sur le trottoir. Des policiers montent sur la terrasse, et y trouvent Constance, seule et prostrée…
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