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SALE COMME UN ANGE

 

 

Comédie dramatique de 1990 durée 90' Couleur

 

Réalisation et scénario de Catherine Breillat

Directeurs de la photographie Laurent Dailland et Bernard Tissier

Musique de Stéphane Magnard et Olivier Manoury

Montage de Agnès Guillemot

 

avec

Claude Brasseur

Lio

Nils Tavernier

Roland Amstutz

Samuel Le Bihan

Franck Jazédé

Brigitte Lecordier

Patrick Aurignac

Jean-Pierre Gos

Tina Aumont

Michel Scotto di Carlo

Claude-Jean Philippe

René Remblier

Léa Gabriele

Anny Chasson

Sékautine

Lorella Di Cicco

Alain Schlumberger

Rénos Mandis

Frank Karaoui

Leila Samir

Hakim Hamadi

Cyril Aventurin

Giuseppe Santonocito

Gilbert Lechat

Fabienne Mirbeau

Mathieu Bauer

Gaetano Falzone

Pascal Gug

Thierry Brout

Michel Field

Vincent Di Grande

Alberto Maccione

Olivier Parnière

Luciana Castellucci

 

Sortie le 19 juin 1991

Résumé

 Georges Deblache, policier, vit seul depuis toujours. Ses relations sexuelles se limitent aux prostituées et il réserve ses amitiés aux hommes. Depuis quelque temps, il se sent fatigué. Sans se l'avouer, il craint d'avoir vieilli et boit trop de Casanis. Un malaise l'envoie quelques heures à l'hôpital, où un truand menacé de mort, Mannoni, vient lui demander de l'aide.

 Professionnellement, Deblache est "marié" avec Théron, un policier plus jeune, beau et coureur de jupons. Ex-coureur plutôt, puisque Théron vient d'épouser Barbara, une jeune provinciale belle, froide et uniquement préoccupée de s'habiller "convenablement", qu'il présente à celui qui partage ses nuits d'enquêtes, d'interrogatoires ou de beuveries.

 D'emblée, Barbara n'aime pas Deblache et le lui fait comprendre. Est-ce cette agressivité ou de la jalousie à l'égard de Théron? En tout cas Deblache est attiré physiquement par Barbara. Lorsque celle-ci se laisse séduire, c'est pour fondre aussitôt en larmes, remplie de honte et de remords.

 Sous prétexte de lui faire protéger l'épouse et le fils de Mannoni, Deblache éloigne Théron, gardant le champ libre avec Barbara qui, détestant cet amour purement physique auquel elle est incapable de résister, se méprise. Tandis que Deblache délaisse peu à peu ses devoirs - il ne peut empêcher l'assassinat de Mannoni -, Barbara trouve dans ce duel sans fin une façon de s'affirmer qui lui manquait.