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LES CLANDESTINES

 

 

Comédie dramatique de 1954

 

Réalisation de Raoul André

Scénario de Raymond Caillava

Directeur de la photographie Roger Fellous

Musique de Daniel Lesur

Montage de Gabriel Rongier

 

avec

Philippe Lemaire

Nicole Courcel

Maria Mauban

Dominique Wilms

Simone Berthier

Paul Demange

Michèle Philippe

André Roanne

Anne-Marie Mersen

Gisèle Grandpré

Danielle Mérange

Colette Ricard

Simone Logeart

Jacques Muller

Robert Chandeau

Don Ziegler

Betty STRESA

Laurent Dauthuille

Alexander D'Arcy

Yoko Tani

 

Sortie le 25 février 1955

Résumé

 Véronique Gaudin vient de perdre sa place de mannequin et se retrouve sans emploi. Les dettes s'accumulent. Avec son amie Éliane, elle cherche à se recycler. Pourquoi pas comme call-girl ? Eliane, qui n'est pas bégueule, en fait déjà son gagne-pain. Elle pousse son amie à l'imiter, lui assurant qu'il ne s'agit que de servir d'accompagnatrice, en tout bien tout honneur, à des messieurs fortunés ou à des étrangers de passage.

 Véronique, qui est une honnête fille, hésite à franchir le pas. Sur ces entrefaites, elle fait la connaissance de Pierre Beutin, un repris de justice qui a promis de s'amender, au sortir de prison. Ils habitent le même immeuble, dont la propriétaire, Mme Baduel, tient une librairie de luxe au rez-de-chaussée.

 Auparavant, l'immeuble appartenait au grand-père de Pierre, qui s'est suicidé à la suite d'un trafic dans lequel il aurait été compromis. Pierre veut en savoir plus long sur cette affaire, mal élucidée, et mène son enquête. Il découvre que la librairie n'est qu'une façade, qui cache une entreprise de call-girls ; les clients fortunés sont accueillis dans l'appartement rénové du deuxième étage, où logeait son grand-père.

 Véronique ne pouvait pas mieux – ou plus mal – tomber. Elle cède aux sollicitations d'Éliane, laquelle a d'ailleurs ses intérêts dans le circuit. Son premier client, Grégoire Girault, est heureusement un gentleman, qui n'abuse pas de la situation. Pierre, d'autre part, veille au grain. Il tombe amoureux de la jeune fille et s'emploie à démanteler le réseau, qu'il soupçonne en outre d'être responsable de la mort du grand-père.

 L'organisateur est un riche étranger du nom d'Osterkoff : il a tout combiné avec sa complice, Mme Baduel. La police, alertée, arrive à temps pour cueillir le couple, qui s'apprêtait à prendre le large. Véronique pardonnera à Éliane, et refera sa vie avec Pierre.