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L'ÉTÉ PROCHAIN

 

 

Comédie dramatique de 1984

 

Réalisation, scénario et dialogues de Nadine TRINTIGNANT

Directeur de la photographie William LUBTCHANSKY

Musique de Philippe SARDE

Montage de Marie-Josèphe Yoyotte

 

avec

Philippe NOIRET

Claudia CARDINALE

Jean-Louis TRINTIGNANT

Fanny ARDANT

Marie TRINTIGNANT

Christian MARQUAND

Benoît RÉGENT

Judith GODRÈCHE

Anna GAYLOR

Hubert DESCHAMPS

Serge MARQUAND

Isabelle Mergault

Pierre-Loup RAJOT

Jean-Paul MUEL

Riton LIEBMAN

Jérôme Anger

Sylvain Chamarande

Marianik REVILLON

Dominique ROUSSEAU

Colette Charbonneau

 Edwige NAVARRO

Jérôme ANGÉ

 

 Sortie le 09 janvier 1985

Résumé

 Tous les étés, Édouard et Jeanne Séverin accueillent dans leur chalet les membres de leur nombreuse famille. Sidonie, l’aînée de leurs quatre filles – ils ont aussi deux garçons, Farou et Manuel – est une pianiste de talent mais elle ne peut surmonter un trac fou qui lui interdit de jouer en public. Heureusement, elle a depuis peu noué d’étroites relations avec un camarade du Conservatoire, Jude, dont la simple présence dans l’auditoire l’aide à vaincre ce handicap. Sa demi-sœur, Dino, née d’un premier mariage d’Édouard, a épousé Paul, qui est à l’aube d’une carrière d’auteur dramatique. La jeune femme a renoncé à s’épanouir dans son métier de décoratrice, cédant aux exigences de Paul, qui la veut en permanence à ses côtés.

 Quant à Jeanne et à Édouard – Papa et Maman ainsi qu’ils s’appellent eux-mêmes – leur union bat de l’aile, minée par la routine et les infidélités d’Édouard, bon vivant qui, comme le lui reproche Dino, prend sa femme pour une couveuse. Cette dernière, un jour, tombe sur la lettre d’une maîtresse de son mari. « Ça n’a pas d’importance » plaide celui-ci, sincère. « Tu m’as tout promis, tout juré. C’est fini » tranche Jeanne. Pris au piège de son inconstance, Édouard, qui promettait chaque année d’emmener toute la famille, « l’été prochain », en Amérique, doit quitter le chalet où la vie lui était si douce.

 Sept années ont passé. Sidonie et Jude, mariés, ont eu un fils. Mais la jeune pianiste reste incapable de jouer en concert si son mari n’y assiste pas. Paul est maintenant un auteur à succès ; son amour exclusif étouffe littéralement Dino, qui souffre d’avoir tout abdiqué de ses propres ambitions créatrices. Jeanne, sans conviction, a amorcé un flirt avec un professeur de sa fille Juliette ; elle y met rapidement fin et son fils Manuel lui donne l’explication de son attitude frileuse : « Papa te manque ! ». Édouard vit seul, tel une âme en peine. « Je suis malheureux », avoue-t-il à Paul.

 Et soudain, c’est le drame. Édouard, victime d’une hémorragie cérébrale, est hospitalisé à Nice. Jeanne accourt à son chevet ; il ne la reconnaît pas. Puis c’est Sidonie, Farou, Dino, toute la famille enfin qui se rassemble autour du malade. La vie d’Édouard est suspendue au verdict d’un examen au scanner. Il est sauvé…

 Seule à l’orgue, face au public, Sidonie interprète « Jésus que ma joie demeure » : Jude n’est pas là. Paul accompagne Dino, qui lui a avoué l’avoir trompé avec un médecin, à l’aéroport : elle va en Italie exercer enfin son métier. Lui reviendra-t-elle ? Juliette annonce son prochain mariage. Et Jeanne et Édouard, enlacés, rentrent au chalet. « C’est comme une seconde vie » se réjouit Édouard.