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LE CRI DE LA SOIE

 

 

Comédie dramatique de 1995

 

Réalisation et scénario de Yvon MARCIANO

Co-scénariste Jean-François GOYET

Directeur de la photographie William LUBTCHANSKY

Musique de Alexandre DESPLAT

Montage de Catherine Quesemand

 

avec

Marie TRINTIGNANT

ANÉMONE

Anne Alvaro

Marc Barbé

Didier SAUVEGRAIN

Monique COUTURIER

Pierre Baillot

Anne JACQUEMIN

Camille JAPY

Gilles Arbona

Valérie Drevon

Philippe MORIER-GENOUD

Marc BETTON

François TOUMARKINE

Marie-Françoise Audollent

Jean-Claude Bolle-Reddat

Alexandra LONDON

Jean Boissery

Sylvie MILHAUD

Marie-Paule Sirvent

Marie-Laure Wicker

Jean-Luc Revol

Dimitri Radochevich

Jean-Charles DUMAY

Raphaël Beauville

Malcolm Conrath

Myriam Roustan

Michèle Ernou

Eva Saint-Paul

Rodolfo De Souza

Frédérique Cantrel

Adriana ASTI

Saana ALAOUI

Vincent Boussard

Sergio CASTELLITO

Paula Chevallet

Gary Ledoux

Laurent Michel

 

 Sortie le 28 août 1996

Résumé

 Paris, 1914. Marie Benjamin, jeune couturière illettrée, se retrouve une fois encore en prison, victime de ses deux manies : caresser de la soie et surtout en voler dans des magasins. Un psychiatre, Gabriel de Villemer, s'intéresse à ce cas où s'associent fétichisme, kleptomanie et sensualité; il interroge Marie et semble comprendre ses pulsions.

 Ces deux êtres que tout sépare cèdent à une fascination réciproque. La malade, mise en confiance, veut mieux se connaître, apprend à lire et à écrire, et le docteur retrouve en elle ses propres fantasmes, qui l'ont conduit à étudier le vêtement féminin et à donner aux Beaux-arts des cours sur l'histoire du drapé. Il est aidé par Cécile, sa gouvernante solitaire et renfermée, à la fois dévouée et curieuse, jalouse de la relation de Gabriel avec Marie.

 La guerre éclate. Gabriel, mobilisé au Maroc, grièvement blessé, se passionne, pendant sa convalescence, pour la civilisation arabe et ses costumes : il prend des milliers de photos de femmes voilées. Sa relation avec Marie est devenue épistolaire et, à son retour, il publie une étude, «Le cri de la soie», où la jeune femme se reconnaît.

 Elle revoit Gabriel et leur amour éclate véritablement, toujours au bord du malaise. Elle rechute et retourne en prison. Lui s'abîme dans ses recherches au point d'y perdre la vue. Cécile, devenue désormais indispensable au docteur, l'aide à travailler et à maintenir l'échange de lettres avec Marie.

 Mais Gabriel se suicide et ses biens sont dispersés aux enchères. Cécile récupère les lettres des amants et les fait parvenir à Marie, geste qui unit un instant les deux femmes, comme lorsqu'elles se croisent dans la salle des ventes, l'écharpe en soie bleue portée par Cécile, que Gabriel avait choisie pour Marie.