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L'OMBRE DU DOUTE

 

 

Comédie dramatique de 1992 durée 107' Couleur

 

Réalisation et scénario de Aline ISSERMANN

Co-scénaristes Martine FADIER-NISSE et Frédérique GRUYER

Directeur de la photographie Darius KHONDJI

Musique de Reno ISAAC

Montage de Hervé Schneid

 

avec

Mireille PERRIER

Alain BASHUNG

Sandrine BLANCKE

Emmanuelle RIVA

Michel AUMONT

Roland BERTIN

Dominique LAVANANT

Thierry LHERMITTE

Josiane BALASKO

Jean-Pierre SENTIER

Féodor ATKINE

Simon de La Brosse

Isabelle Petit-Jacques

Cynthia Gavas

Gérard Touratier

Jean-Marc Stehlé

Christophe Bernard

Steve Dahan

Patrick Dassac

Michel Dufresne

Eric Franklin

Luis ISSERMANN

 

 Sortie le 20 octobre 1993

Résumé

 La famille Leblanc est une famille comme les autres. Jean et Marie ont deux enfants : Alexandrine, douze ans et Pierre, le petit dernier. Un dimanche, à la campagne, Alexandrine fait sa mauvaise tête, peut-être par crainte de son père. À l'école, les résultats sont décevants. Aujourd'hui pourtant, Gabrielle, l'institutrice, est satisfaite de la dissertation d'Alexandrine, élève habituellement timide et rêveuse. Gabrielle s'inquiète cependant des difficultés scolaires qu'elle rencontre et qui pourraient cacher des problèmes familiaux. Elle s'en entretient avec sa jeune élève et avec son père. Mais celui-ci ne veut rien savoir.

 Alexandrine finit par se confier : son père s'est livré à des attouchements sexuels sur elle. Gabrielle conduit l'adolescente à la gendarmerie, où on enregistre sa déposition. Ses déclarations bouleversent, non seulement son institutrice, mais aussi ses copines de classe, ses parents et ses grands-parents. Jean et Marie sont entendus par les gendarmes. Pour eux, les accusations de leur fille sont de pures divagations. Confrontée à sa mère, Alexandrine se rétracte.

 Le doute subsiste cependant. Sophia, une éducatrice, est chargée du dossier. Alexandrine réitère ses propos. Marie ne sait plus qui croire. Une nuit, Jean sort de la chambre de Pierre. Alexandrine s'enfuit avec son petit frère. Alexandrine trouve en Sophia une véritable confidente. Le juge d'instruction interdit à Jean de voir sa fille pendant quelque temps. Mais il ne respecte pas l'interdiction. Comme tétanisée par la présence de son père, Alexandrine souffre d'anorexie.

 C'est le grand déballage... Pour l'avocat de Jean, sa fille divague. Toute la famille, réunie par les thérapeutes, en profite pour “laver son linge sale” et vider les vieilles rancœurs accumulées depuis des années. Sophia est persuadée que l'enfant dit la vérité, ce qui agace Marie, qui aimerait tant que tout redevienne comme avant.

 Au procès, un avocat défend Alexandrine. Jean finit par avouer. Il est condamné à la prison. Son épouse se voit infliger une peine avec sursis, sanctionnant sa passivité. Jean est prêt à payer, mais il supplie qu'on l'aide pour effacer les sévices que lui avait fait subir son père autrefois.