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UN été SANS HISTOIRES

 

  

 

Comédie dramatique de 1991

 

Réalisation et scénario de Philippe Harel

Co-scénariste Dodine HERRY

Directeur de la photographie Olivier RAFFET

Musique de Philippe Eidel

Montage de Bénédicte Teiger

 

avec

Dodine HERRY

Philippe Harel

Mathieu KASSOVITZ

Brigitte BÉMOL

François TOUMARKINE

Claudie CHAINET

Jean-Pierre HUTINET

Claude MONDOR

Patrick PIQUARD

Philippe ROSTAND

 

 Sortie le 26 août 1992

 Résumé

 Au volant de sa DS d'un autre âge, qui tracte une caravane, Claudine part en vacances dans le sud de la France rejoindre Doudou, son mari. En chemin, elle cueille des auto-stoppeurs qu'elle installe dans la caravane puis, retrouve à un carrefour son beau-frère Henri, qui doit l'accompagner. C'est un curieux personnage, pessimiste, taciturne et tout de noir vêtu. Il s'installe à l'arrière de la voiture. L'équipée peut commencer...

 Aux premiers signes de faiblesse du moteur de la voiture, les auto-stoppeurs se sauvent. Claudine quitte l'autoroute, cherche un garagiste, se perd sur une départementale et, après une nuit inconfortable, les vacanciers contrariés se retrouvent à Sougnac, dans la Creuse. La caravane est installée dans un champ, en attendant que la voiture soit réparée.

 Claudine, qui prend bien la chose, informe Doudou du contretemps depuis le café du village. Henri, lui, devient d'abord de plus en plus sombre, insensible aux charmes, même relatifs, de la campagne, mais la découverte d'un caméscope dans les bagages de Claudine l'amuse un moment.

 Au milieu de la nuit, ils sont réveillés par des éclats de voix : non loin de là, une fille vient d'être abandonnée en rase campagne après une dispute avec son ami. Claudine la recueille. Henri, d'abord méfiant, s'attache à Titia, la nouvelle venue, au point que Claudine s'éclipse même un moment pour leur donner la possibilité d'aller plus loin dans leur relation. Mais rien ne se passe.

 Le trio s'offre pourtant de bons moments de rire, de jeux, de chansons et de confidences. Un matin, Marco, l'ami de Titia, ramène la jeune fille de force après s'être battu avec Henri, qui se retrouve avec un œil au beurre noir. Cela renvoie le garçon à son nihilisme, justifié grandement par sa situation actuelle : il est chômeur, n'a plus d'argent et plus d'appartement. Mais la voiture est réparée et le moment est venu pour nos deux héros de reprendre la route pour leur destination initiale.