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ADIEU POULET

 

 

Policier de 1975 durée 91' Couleur

 

Réalisation de Pierre GRANIER-DEFERRE

D'après le roman de Raf VALLET

Scénario et dialogues de Francis VEBER

Directeur de la photographie Jean COLLOMB

Musique de Philippe SARDE

Montage de Jean Ravel

 

avec

Lino VENTURA

Patrick DEWAERE

Victor LANOUX

Julien GUIOMAR

Françoise BRION

Claude RICH

Pierre TORNADE

Jacques RISPAL

Dominique ZARDI

Valérie MAIRESSE

Henri ATTAL

Michel PEYRELON

Michel BEAUNE

Lionel VITRANT

Gérard HÉROLD

Henri LAMBERT

Ève FRANCIS

Claude BROSSET

Pierre LONDICHE

Charles Dalin

Christine LAURENT

Raoul Curet

Sylvie Meyer

Jacques SERRES

Eric Vasberg

Guy Verda

Jean Turlier

Christiane Tissot

Sylvain Lévignac

Jean-Yves GAUTIER

Eric Legrand

Gérard Dessalles

 

 Sortie le 10 décembre 1975

Résumé

 Les élections législatives se préparent à Rouen. Les colleurs d'affiches des divers candidats ne se font pas de cadeaux et une nuit, l'un d'entre eux, un garçon de vingt ans, est abattu par les hommes de main d'un autre candidat. En voulant intervenir, un inspecteur de police est lui aussi abattu.

 Le commissaire Verjeat sait qui a tué son collaborateur. C'est un nommé Portor, repris de justice notoire. Avec l'aide du jeune et bouillant inspecteur Lefèvre, Verjeat s'efforce de prouver la culpabilité de Portor dont il a découvert qu'il faisait partie du service d'ordre de Pierre Lardatte, le candidat du PRU., Parti Républicain Unifié, défenseur, dans ses discours, de l'ordre et de la morale. Il est difficile de prendre en défaut Lardatte, qui dispose de puissants appuis dans la police comme dans le monde politique. Un jour une superbe occasion se présente...

 Mercier, le père de la jeune victime, occupe le bureau de Verjeat qui donne sur la Place de l'Hôtel de Ville et tient les policiers sous la menace de son fusil. Verjeat appelle Mercier et lui demande les raisons de son geste. En échange de sa reddition, il branche un haut-parleur sur un téléphone. Mercier accuse alors Lardatte devant les centaines de badauds rassemblés sur la place et exige qu'il soit arrêté.

 Mais Lardatte esquive ce nouveau coup et frappe à son tour. Il obtient la mutation de Verjeat à Montpellier. Pour empêcher ce départ, Lefèvre manipule Marthe Rigaud, tenancière d'une "maison", de façon à ce qu’elle accuse Verjeat et lui – à tort évidemment – de corruption. Le stratagème réussit : le vertueux juge Delmesse, farouche ennemi de la corruption, interdit à Verjeat de quitter Rouen. Jusqu’à ce que son supérieur, le contrôleur général Ledoux le démette de toute responsabilité locale.

 C’est alors que Ledoux est appelé au domicile de Lardatte, où Portor tient sous la menace d'une arme son "associé" qui l'a lâché, Verjeat à qui Ledoux demande d’arranger les choses, crie dans un haut-parleur : "Verjeat ? Il est à Montpellier, Verjeat !" et part en lançant à Lefèvre : "Adieu poulet".