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LE BEL Été 1914

 

 

Comédie dramatique de 1996

 

Réalisation et scénario de Christian de CHALONGE

D’après le roman de Louis ARAGON

Co-scénariste et dialoguiste Dominique GARNIER

Directeur de la photographie Patrick BLOSSIER

Musique de Michel PORTAL

 

avec

Claude RICH

Maria PACÔME

Hippolyte GIRARDOT

Marianne DENICOURT

Philippe TORRETON

Robinson STÉVENIN

Cécile Caillaud

Emmanuel SALINGER

Judith HENRY

Julia MARAVAL

Carole Richert

Paulette de BOEVER

Marie-Joséphine CRENN

 

Sortie le 21 août 1996

 

Résumé

 Le comte de Sainteville, presque ruiné, vit seul dans son château, porte encore beau et garde l’illusion de sa gloire passée, même s’il a dû vendre un morceau de terrain au docteur Moreau, qui y a installé un sanatorium et souhaite l’agrandir. En ce début d’été 1914, il a aussi loué une partie des lieux à des roturiers lyonnais nouveaux riches, Ernest, Blanche et leurs filles, Suzanne et Yvonne.

 Ces cohabitations contrarient le comte, bien sûr, mais encore plus ceux qui viennent passer les vacances, à leur habitude : sa nièce Paulette, mariée à Pierre Mercadier, un velléitaire qui se pique de progressisme, et mère d’un garçonnet, Gabriel. Blanche attire tous les hommes, le comte, le jeune Gabriel, dont la sensualité s’éveille, et surtout Pierre qui se prend pour elle d’une folle passion – partagée par la jeune femme qui reste pourtant plus raisonnable.

 C’est la canicule et quelques orages violents éclatent. Les enfants découvrent les douleurs qui peuvent naître dans les jeux de l’amour. L’excentrique Marie, sœur du comte et mère de Paulette, arrive inopinément, se prétend malade, observe d’un œil très critique ces couples qui se défont et exaspère son frère par ses commentaires sur la ruine qui est proche. Les enfants comprennent eux aussi ce qui trouble leurs parents et Suzanne, bouleversée, fait une fugue qui manque de se terminer tragiquement.

 Marie meurt. C’est la fin de l’été et des dernières illusions. Les nouvelles du monde sont mauvaises. Blanche revient vers son mari, Pierre renonce à sa famille et à sa position, le docteur entre en possession du domaine hypothéqué : ses tuberculeux errent déjà dans le parc. «J’espère qu’ils auront la guerre» dit le comte, lors des obsèques de sa sœur.