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ALOÏSE

 

 

Comédie dramatique de 1974 durée 115' Couleur

 

Réalisation et scénario de Liliane de Kermadec

Co-scénariste André Téchiné

Directeur de la photographie Jean Penzer

Montage de Claudine Merlin

Décors de Michel Farge et Rémi Pellaton

Costumes de Christian Gasc

 

avec

Isabelle Huppert

Delphine Seyrig

Marc Eyraud

Michael Lonsdale

Julien Guiomar

Roger Blin

Jacques Debary

Roland Dubillard

Jacques Weber

Hans Verner

Fernand Guiot

Caroline Huppert

Liza Braconnier

Liliane Gaudet

Paule Annen

Gilette Barbier

Gérard Lorin

Gilberte Rivet

Gillian Gill

Dominique Marcas

Monique Lejeune

Valérie Schoeller

François Chatelet

Nita Klein

Pascale de Boysson

Marilyne Even

Alice Reichen

Jeanne Hardeyn

Evane Hanska

Josiane Delettre

Bernadette Lompret

 

Claudine Besson

Clémentine Cazes

Brigitte Deneck

Gérard Divorne

Josep Maria Flotats

Caroline Gautier

Christiane Masseron

Pierre Maulini

Patricia Menetret

Rosine Nusimovisi

Yves Pretat

Olga Regina-Bellet

Krista Verchowski

 

 Sortie le 02 avril 1975

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résumé

 A la fin du siècle dernier, Aloïse est née en Suisse. C'est une enfant sans mère, profondément attachée à son père, qui grandit entre ses frères et sœurs dans une famille modeste. On sent en elle de grandes aspirations, surtout artistiques.

 La musique et le chant d'abord l'intéressent. Mais, comme possibilité de s'exprimer, il n'y a, au début, que la messe. Un jour, elle a un mouvement d'orgueil. Elle regrette que des voix médiocres couvrent la sienne dans l'église. Rien d'autre que l'art ne la passionne. Elle s'imagine cantatrice. Elle refuse un fiancé, jeune homme bon et aimable qui aurait pu la rendre heureuse.

 Comme il lui faut bien travailler, on la retrouve à Postdam, gouvernante de trois petites filles du chapelain de l'empereur Guillaume II. Quand la déclaration de guerre survient, on lui dit qu'il faut qu'elle quitte l'Allemagne.  Elle commence à s'exalter. Elle crie son incompréhension de la guerre, de tout ce qui se passe.

 Rentrée en Suisse, elle monologue dans les rues, jette ses meubles par la fenêtre. Bientôt, il faut l'interner. Une longue existence de réclusion s'ouvre pour elle. Elle se met à écrire, s'enfermant fréquemment dans les toilettes. Son délire, que nous appelons peut-être ainsi parce que nous ne le comprenons pas, s'exprime ensuite par la peinture sur de grands rouleaux de papiers collés.

 Des experts s'intéressent à ses œuvres. On les expose, et on les loue. Très âgée, Aloïse visite la galerie et fait des commentaires, parfois très critiques, sur ses anciennes toiles. Puis elle meurt, n'ayant jamais quitté l'asile, laissant à la postérité le souvenir d'un être exigeant et mystérieusement créateur.