Accueil Les Réalisateurs Les Films Les Acteurs Les Actrices

UN CRIME AU PARADIS

 

 

Comédie de 2000

 

Réalisation de Jean BECKER

Scénario et dialogues de Sébastien JAPRISOT

D’après une idée originale de Sacha GUITRY

Directeur de la photographie Jean-Marie DREUJOU

Musique de Pierre BACHELET

Montage de Jacques Witta

 

avec

Jacques VILLERET

Josiane BALASKO

André DUSSOLLIER

Suzanne FLON

Jacques DACQMINE

Valérie MAIRESSE

Dominique Lavanant

Daniel PRÉVOST

Gérard HERNANDEZ

Jenny CLÈVE

Cécile VASSORT

Roger CROUZET

Maryse Deol

Jean-Michel MARTIAL

Michel Bonnet

Jean Dell

Alain Chapuis

Eric Bougnon

Christine Delaroche

Valérie Gil

Armand Chagot

Valentin Traversi

Valère Bertrand

Fabrice Talon

Bernard Villanueva

Thomas Poulard

Clarisse Baffier

Roland MAGDANE

 

Sortie le 28 février 2001

Résumé

 En avril 1980, l’ambiance est tendue au « Paradis », dans la ferme du couple Braconnier.

 Lulu, pocharde acariâtre, ne perd jamais une occasion de faire des vacheries à Jojo, son brave mari. Elle perce ses seaux, crève ses pneus, sale trop sa soupe et lui fait vivre un véritable enfer.

 Jojo ne peut divorcer sans perdre la ferme et ses chèvres adorées et il a trop peur de la guillotine pour éliminer Lulu.

 Heureusement, il peut se confier à « Maîtresse », sa vieille institutrice. Et trouve du réconfort auprès du patron du café, de sa charmante femme Magali et de son meilleur ami, Jacky.

 Mal dans sa peau parce qu’elle a perdu sa sœur jumelle à l’âge de cinq ans, Lulu le fait payer à la terre entière.

 Au cimetière, elle confie à sa sœur son amour pour Jacky, un kinésithérapeute qui l’a soignée après qu’elle soit tombée d’une échelle. Parce que Lulu a cité Jacky dans son sommeil, Jojo, persuadé que son ami s’est dévoué en couchant avec elle, prend son temps pour rentrer.

 À son retour, Lulu, qui a vu Jacky avec une autre patiente, brûle la précieuse collection de timbres de Jojo dans la cuisinière. Jojo menace sa femme avec un tisonnier mais ne peut aller plus loin.

 Ne la supportant plus, il se rend le lendemain chez le médiatique maître Jacquard, et s’accuse d’un meurtre qu’il n’a pas encore commis pour se faire expliquer la façon dont il aurait dû opérer pour obtenir les circonstances atténuantes.

 Passionné, Jacquard réinvente l’enfance malheureuse de Jojo à l’Assistance publique, son héroïsme pendant la guerre d’Algérie, et lui donne involontairement des conseils pour le crime. Mais pendant le repas, Jojo manque de se faire empoisonner par Lulu, qui a versé dans le vin un exterminateur de taupes, acheté en secret dans une pharmacie et il la tue accidentellement lorsqu’en colère, elle empoigne un couteau.

 Bien que Jacquard, furieux, ait découvert que son client a fait de lui son complice, le ténor du barreau défend brillamment Jojo constitué prisonnier.

 En dépit du procureur général, de la naïveté des propos de Jojo, qui dévoile les « ficelles » de Jacquard et crée une scène de ménage en affirmant que Jacky était l’amant de Lulu, il s’attire la sympathie du juge, lui aussi philatéliste, et s’en tire avec une peine de quatre ans.

 À sa sortie de prison, Jojo est accueilli en fanfare par le village et retrouve son institutrice, venue lui tenir compagnie au « Paradis ».