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UN DIVAN à NEW YORK

 

           

 

Comédie de 1995 durée 108' Couleur

 

Réalisation et scénario de Chantal AKERMAN

Co-scénariste Jean-Louis Benoît

 Directeur de la photographie Dietrich Lohmann

Musique de Sonia Wieder-Atherton

Montage de Claire Atherton

 

avec

Juliette Binoche

William Hurt

Stéphanie Buttle

Barbara Garrick

Paul Guilfoyle

Richard Jenkins

Kent Broadhurst

Matthew Burton

Henry Bean

Bernard Breuse

Adam LeFevre

Boris Leskin

Tiffany Frazer

Wendy Way

Jerry Dean

David S. Lomax

Jean-Baptiste Filleau

Lysako Karunga

Blaise Chakir

Bruce Katzman

Michael McCormick

 

 Sortie le 10 avril 1996

Résumé

Henry, psychanalyste new-yorkais, vit dans son cabinet / appartement aux allures de palais de l'Upper East Side, le «Golden Ghetto». Malgré le confort de sa situation, il ne parvient pas à dissimuler une profonde lassitude. Béatrice, danseuse parisienne sans gloire, habite un petit logement vétuste sous les toits de Paris, au cœur de Belleville, un quartier vivant aux multiples ethnies.

 Pour briser la monotonie, Henry passe une petite annonce dans le «Herald Tribune». Comme beaucoup d'Américains, il rêve de découvrir Paris et propose son luxueux appartement en échange d'un pied-à-terre dans la capitale. Béatrice n'a pas d'engagement. Elle entretient sa forme dans la salle de danse où elle prend connaissance des petites annonces. Elle tombe sur celle d'Henry et y répond sans attendre.

 La petite danseuse, quelque peu en froid avec les contraintes ménagères, quitte son domicile en désordre. Pratiquement au même moment, Henry effectue le même trajet, en sens inverse. Sur place, Béatrice découvre un véritable palais, des plantes qu'il faut arroser et un chien, lourdaud et craintif, dont il faut s'occuper. Henry ignore tout de la France et de sa langue et de ce quartier bruyant, à des années-lumière de son monde new-yorkais. Il est confronté à une fuite d'eau, à des ouvriers bien curieux qui entreprennent des travaux de réfection illusoires et à d'autres «surprises»...

 Béatrice s'est totalement immergée dans sa nouvelle existence. Elle s'improvise même analyste. Malgré quelques tentatives, Henry ne s'adapte pas à la vie parisienne. Il rentre à New York où il fait la connaissance de sa locataire. Quelque chose l'empêche de dévoiler son identité. Et puis son chien refuse de le reconnaître. Allongé sur son propre divan, il devient muet et amoureux.

 Devant les manifestations de reconnaissance de ses patients, Béatrice a le sentiment d'être allée trop loin. Troublée par cette réussite, mais surtout par Henry, elle regagne précipitamment Paris.... où Henry, suite à un problème de réservation, l'attend déjà. Sur le balcon du petit appartement de Belleville, Henry et Béatrice s'étreignent sous le regard de leur «toutou».