Accueil Les Réalisateurs Les Films Les Acteurs Les Actrices

LES DEUX ORPHELINES

 

 

Drame de 1932

 

Réalisation de Maurice TOURNEUR

D'après l'œuvre de Adolphe d'ENNERY et Eugène CORMON

Scénario et dialogues de René PUJOL

Directeurs de la photographie Georges Benoît et Roger Lucas

Musique de Jacques IBERT et Marcel DELANNOY

 

avec

Renée SAINT-CYR

Gabriel GABRIO

Rosine DERÉAN

Yvette GUILBERT

Emmy LYNN

Camille Bert

Pierre Ferval

Pierre MAGNIER

Jean MARTINELLI

Georges Morton

Marthe MELLOT

Jean-François Martial

Émile SAULIEU

Georges Benoît

Anthony Gildès

Armand Morins

Wanda Warel

Jean FRANCEY

André Liabel

Clairjane

 

 Sortie le 03 mars 1933

Résumé

 Deux orphelines normandes, Henriette et Louise, se rendent en diligence à Paris, où la cadette, Louise, doit subir une opération destinée à lui rendre la vue. En chemin, les jeunes filles font la connaissance du libertin marquis de Presles, qui offre d'abord sa protection à Henriette avant de la faire enlever pour l'offrir en cadeau à ses invités lors d'une fête orgiaque.

 Afin de sauver la jeune fille du déshonneur, le chevalier Roger de Vaudrey provoque le marquis en duel et met Henriette à l'abri. Quant à Louise, restée seule et sans défense, elle tombe sous la coupe d'une mégère cupide, la Frochard, et de son fils Jacques, qui l'obligent à mendier dans la rue en lui faisant croire qu'ils recherchent activement sa sœur. Le triste sort de Louise est un peu adouci par la présence de Pierre, le fils cadet de la Frochard, jeune infirme secrètement amoureux d'elle.

 La comtesse de Lignières – mère de Louise et tante du chevalier – a perdu la trace de sa fille illégitime, qu'elle a dû abandonner dix-huit ans plus tôt. Elle découvre que son enfant est toujours en vie en rendant visite à Henriette, désormais installée comme modiste grâce au chevalier, qui s'est épris d'elle. Pour éviter une mésalliance, le comte fait jeter en prison Henriette, qui échappe de peu à une déportation en Guyane.

 Libérée grâce à un stratagème de la mère supérieure, elle reprend ses recherches. Un médecin qui a examiné les yeux de Louise lui indique qu'elle vit chez la Frochard, rue de Lourcines. Mais la matrone rechigne à voir ainsi s'envoler sa principale source de revenus. Il faudra que Pierre poignarde son frère Jacques pour que Louise recouvre enfin la liberté.

 Peu après, lors d'une soirée donnée chez la comtesse, le médecin arrive, accompagné d'Henriette et de Louise. La comtesse est émue de retrouver sa fille après tant d'années de séparation, et le comte comprend le lien qui les unit. D'abord réticent, il consent à gracier Henriette et accepte que les deux jeunes filles vivent désormais sous son toit. Le médecin promet à Louise une opération qui lui permettra de recouvrer bientôt la vue.