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LES FILLES DU RHÔNE

 

 

Comédie dramatique de 1937

 

Réalisation de Jean-Paul Paulin

Scénario et dialogues de Jean des VALLIÈRES

Directeur de la photographie Léonce-Henri BUREL

Musique de Maurice JAUBERT

 

avec

Annie DUCAUX

Daniel LECOURTOIS

Alexandre RIGNAULT

Pierre LARQUEY

Denise BOSC

Nane GERMON

Paul ESCOFFIER

Maurice RÉMY

ARNAUDY

Madeleine SOLOGNE

André Nicolle

Charles Blavette

Teddy Parent

Andrée BERTY

 

 Sortie le 20 avril 1938

Résumé

 En Camargue, la manade du comte de Vauvert est fameuse entre toutes et prime, dans les courses de taureaux, pour la qualité de son cheptel. Ici, on aime les bêtes et on les respecte. Mais l'adversité n'a pas épargné le vieux comte, pour renflouer la propriété qui menace ruine, il a dû consentir au mariage de sa fille aînée Frédérique avec un riche maquignon, Danjou, homme insolent et jouisseur.

 Force est de supporter les violences de ce gendre, qui n'a d'autre souci que la rentabilité du domaine. Sa femme, qui souffre en silence de ses incartades, se console grâce à la tendre affection de sa jeune sœur, Margarido, une jolie brunette aux yeux sombres et à l'âme romanesque. C'est à cela que songe le comte en traversant avec son fidèle gitan Bela le plat pays camarguais.

 Non loin de là, dans une petite cabane de l'île des Rièges, vit le braconnier Fabregas, ancien gardien des Vauvert, qui a dû quitter son service à la suite d'un accident de cheval. Son fils Jean, sous-officier au Maroc, est de retour au pays. C'est un grand et beau gaillard, dont la prestance a ému Frédérique, au cours d'une rencontre inopinée dans la campagne. Comme son père, il a la bouvine dans le sang, et le comte l'engage pour défendre ses couleurs aux courses de Montmajour. Il s'y comporte brillamment, mais est tout de même désarçonné par l'intrépide Bela.

 Margarido n'est pas non plus insensible à son charme, et l'on parle de fiançailles... Danjou, cependant, menace de couper les vivres à toute la famille; le père Fabregas leur vient en aide en rassemblant toutes ses économies. Le butor court en même temps les chemins avec Sara, la sœur de Bela, à la grande fureur de ce dernier.

 Leur affrontement va tourner au drame; d'un coup de trident, le gitan tue dans les marais celui qui a débauché sa sœur. Sa mort passera pour accidentelle. Le deuil de Frédérique sert de prétexte à ajourner le mariage de Jean et de Margarido. Celle-ci a d'ailleurs compris que le cœur du jeune homme bat pour une autre. Elle se sacrifie pour le bonheur de sa sœur et, en fille fière, prend la direction de la manade.