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LA DANSEUSE ROUGE

 

 

Comédie dramatique de 1937

 

Réalisation de Jean-Paul Paulin

D'après l'œuvre de Charles-Henry HIRSCH

Scénario de Jacques CONSTANT

Directeurs de la photographie Nicolas TOPORKOFF et  Henri ALEKAN

Musique de Georges AURIC et Édouard FLAMENT

 

avec

Véra KORÈNE

Pierre JUVENET

Jean GALLAND

Jean WORMS

Maurice ESCANDE

Jean MARTINELLI

Jean TOULOUT

Ludmilla PITOËFF

Jean FAY

Paul AMIOT

Margo LION

Pierre FINALY

Jeanne HELBLING

René GÉNIN

Georges PAULAIS

Henri Bosc

Jeanne Marie-Laurent

Marfa DHERVILLY

André Varennes

Ernest Ferny

Gerlatta

Victor Vina

Lionel Artigas

 

Sortie le 25 mai 1937

 

Résumé

 Une humble isba d'un village d'Europe centrale, vers 1910. Tania Golgorine, fille de paysans pauvres, souffre entre un père alcoolique et une mère malade. Elle fuit cette existence de misère et s'engage comme servante d'auberge à Prischki. Là, elle noue une brève idylle avec Serge, un étudiant qui vit sous la coupe d'un groupe de terroristes. Pour sauver son amant arrêté par la police, elle dénonce le réseau, mais ne peut empêcher l'exécution de Serge. Elle-même est incarcérée comme complice.

 Un dignitaire du régime, le docteur Karl, frappé par sa beauté, la tire d'affaire et la prend sous sa protection. Il lui fait donner des leçons de danse et se paie en nature... Elle devient danseuse étoile, sous le nom de Tania de Bassow. Son ballet " La Chèvre aux pieds d'or " triomphe sur les scènes internationales, à Berlin, Rome, Paris...

 À Vienne, elle fait la connaissance d'un aventurier sans scrupules, Frantz, et devient la maîtresse d'un ministre. Karl, cependant, ne lâche pas sa proie. Il la pousse, à des fins d'espionnage, dans les bras d'un autre soupirant, le bâtonnier français Marc Brégyl. C'est le grand amour, que vient gâcher la découverte du passé trouble de la jeune femme, révélé à son confrère par le procureur Arnoux.

 La guerre arrive. Inculpée d'intelligence avec l'ennemi, Tania est emprisonnée à Saint-Lazare. Me Brégyl prend sa défense. En vain : elle est condamnée à la peine capitale. Son avocat et amant veut lui faire croire que son exécution sera fictive, pour calmer l'opinion publique, et qu'ils pourront fuir ensemble. Ce pieux mensonge sera déjoué par une religieuse, Sœur Gabrielle, qui exhorte la prisonnière à mourir dignement. Et dans la grisaille triste du petit matin, à la Caponnière de Vincennes, la salve du peloton retentit...