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LES AVEUX LES PLUS DOUX

 

       

 

Policier de 1970 durée 95' Couleur

 

Réalisation, scénario et dialogues de Édouard MOLINARO

D'après l'œuvre de Georges ARNAUD

Directeur de la photographie Raoul COUTARD

Musique de Georges DELERUE

 

avec

Philippe NOIRET

Roger HANIN

Caroline CELLIER

Marc POREL

Gérard LANDRY

Jean-Pierre Garrigues

Hassan HASSANI

M ADOBATI

Léa NANNI

ABDELHALIM

 

Sortie le 19 mai 1971

 

Résumé

 Jean Dubreuil, jeune homme sans trop de scrupules, se laisse entraîner par un ami dans le vol de la caisse d'un cirque. Jean s'empare de l'argent, mais le hold-up tourne mal : son ami blesse grièvement l'un des employés du cirque qui avait commencé à les poursuivre. Dès lors, Jean est vite démasqué et arrêté...

 Les inspecteurs Muller et Borelli sont chargés de l'affaire. Ils doivent faire en sorte que Jean avoue - car il se proclame innocent - et dénonce son complice en fuite. Muller et Borelli tentent des approches différentes pour faire passer Jean aux aveux : Muller joue l'inspecteur bonasse, humain, compréhensif, tandis que Borelli intervient ensuite avec des méthodes plus brutales. Mais le jeune homme continue à leur résister, et les deux policiers conçoivent alors un plan machiavélique : comme Jean a parlé de sa petite amie Catherine qu'il avait l'intention d'épouser avant toute cette histoire, Muller et Borelli proposent au jeune Dubreuil de le laisser sortir de prison pour se marier... à condition qu'il avoue enfin sa culpabilité !

 Jean accepte ce marché et finit par reconnaître avoir participé au hold-up du cirque. Mais son cas s'aggrave encore, car Muller et Borelli lui révèlent que l'employé du cirque qui avait été blessé par son complice est mort. Voilà donc Jean complice d'un assassin. Et les deux inspecteurs reprennent leur petit jeu : ils demandent à Jean de dénoncer son acolyte s'il veut revoir sa femme Catherine. Mais là, c'en est trop : Jean refuse, et les deux policiers perdent la tête, leur interrogatoire devient un jeu de massacre. Il faudra l'intervention du maire pour faire cesser les sévices...

 Parallèlement, à l'extérieur, Catherine s'ouvre les veines, non pas pour se suicider mais pour attirer l'attention de l'entourage et révéler les cruels agissements des deux inspecteurs. Au bout du compte, Jean Dubreuil est heureux malgré sa captivité : il est vengé, et toute cette aventure aura au moins servi à dénoncer la violence légalisée de la police...