LE COLONEL CHABERT
Drame de 1943 durée 102' n&b
Réalisation de René LE HÉNAFF D'après l'œuvre de Honoré de BALZAC Scénario de Pierre BENOÎT et Maurice GRIFFE Directeur de la photographie Robert LE FEBVRE Musique de Louis BEYDTS Montage de Marguerite Renoir
avec Frédérique NADAR Pierre BRÛLÉ Edward GARDÈRE Paul TEMPS Pierre Lecocq Roger Prosmer
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Sortie
le 01 décembre 1943
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Résumé Paris, sous la Restauration. Alors que le comte Ferraud part pour une mission à l'étranger, la comtesse, qui reste seule avec ses deux enfants, confie ses inquiétudes à son intendant Delbecq : le comte, qui l'a épousé pour sa fortune, devient de plus en plus distant, mais surtout le colonel Chabert, son premier mari, qu'on croyait mort à Eylau en 1807, dix ans auparavant, et dont elle a hérité, est réapparu, avec la prétention de retrouver ses droits. Delbecq tente de faire passer le revenant pour un imposteur et de l'enfermer dans un asile, mais le vieil homme déjoue le piège et s'enfuit. Chabert se rend chez son avoué, Derville, qui est également celui de la comtesse, et raconte ses tragiques aventures : le soldat dévoué à Napoléon, anobli par lui, l'horreur de la bataille d'Eylau, la fausse mort, la grave blessure qui l'a laissé manchot, la guérison et le retour, aujourd'hui, vers sa femme et sa maison. Impressionné, Derville se met à son service et organise une rencontre avec la comtesse Ferraud dans son étude. La comtesse feint de ne pas reconnaître son ex-mari mais surtout refuse un arrangement financier. Furieux, Chabert lui rappelle qu'il l'a connue prostituée et lui a donné un rang. La comtesse s'en va mais l'attend dehors, tente de l'amadouer, lui montre la complexité de sa situation et ses responsabilités de mère de famille. Elle lui propose un séjour à la campagne. Le vieil homme apprécie une hospitalité qui lui semble chaleureuse. Mais il comprend vite que la comtesse manigance un projet avec Delbecq pour l'écarter et le tromper. Chabert refuse tout compromis jugé par lui déshonorant et part écœuré. Il abandonne le désir d'être réintégré dans ses droits et devient mendiant. Quelques années plus tard, Derville le retrouve par hasard à l'hospice de Saint-Denis. Chabert déchire les papiers officiels qui permettraient sa réhabilitation et reste là, dans la cour, tout au souvenir de sa gloire, d'Eylau, de la charge de ses cavaliers...
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