LES Condamnés
Drame de 1947
Réalisation de Georges LACOMBE Scénario de Solange TERAC Adaptation et dialogues de Marc-Gilbert SAUVAJON Directeur de la photographie Jacques LEMARE Musique de René CLOEREC
avec Charles VISSIÈRES Christiane DELACROIX
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Sortie le 18 avril 1948 |
Résumé Le docteur Jean Séverac et son épouse Hélène fêtent le vingtième anniversaire de leur mariage. Leur couple, en apparence, est uni, mais la réalité est tout autre. Hélène, en effet, est amoureuse d'un jeune médecin, Bernard Auburtin; son mari feint de ne rien connaître de cette liaison en dépit de lettres anonymes qui y font allusion. Un soir, Hélène avoue et demande le divorce à son mari, qui refuse toute idée de séparation. Le lendemain, Hélène rend visite à Auburtin pour le convaincre de quitter la ville avec elle. " Et ma situation, ma clientèle ? " objecte Bernard, d'abord réticent mais qui, dans la crainte d'un scandale, acquiesce enfin. Ce matin-là se réunit le conseil d'administration de la Fondation Séverac - laboratoire de recherche sur les maladies infantiles que préside Jean Séverac - pour élire son directeur. Deux candidats sont en présence, dont Auburtin qui n'a aucune chance. Or, c'est lui qui est élu grâce au suffrage de Séverac pourtant hostile, jusqu'alors, à sa candidature. Hélène se précipite chez son amant pour hâter leur départ, prétextant que son mari l'a menacée de mort. Elle ne lui dit rien de sa nomination que vient lui annoncer Séverac, sûr du résultat de sa démarche; Auburtin choisira de rester, sacrifiant Hélène à sa carrière. Marthe, la tante d'Hélène et de Jean, vieille fille acariâtre et méchante, se réjouit ouvertement du naufrage du couple Séverac. Elle est là lorsque Jean s'effondre, terrassé par un malaise, et, aussitôt, insinue que le whisky servi par Hélène en est la cause! En l'absence du docteur Jacquier, médecin des Séverac, Jean fait appeler Auburtin. Après le départ de celui-ci, qui ne s'explique pas la gravité de l'état du malade, Jean souffle perfidement à sa femme; "Tu le verras tous les jours". La tante Marthe, de son côté, colporte une nouvelle rumeur; le couple adultère est en train d'assassiner ce pauvre Séverac ! " Encore un petit coup de pouce et c'est la fin " ira-t-elle jusqu'à dire à Auburtin, qui perd tous ses patients à cause des calomnies de cette vipère. Le jeune docteur, qui suspecte Hélène, consulte son confrère Yvarne, expert en toxicologie; tous deux évoquent la probabilité d'un empoisonnement à l'arsenic. Jean, au plus bas, convoque Marthe et lui rend le paquet des lettres anonymes; "Ne mettez plus les pieds ici". Auburtin prévient alors le malade qu'on va l'emmener en clinique. " Là-bas, je suis sûr de vous guérir; ici, peut-être pas". Peu avant l'arrivée de l'ambulance, Jean est mourant. Auburtin accuse Hélène de l'avoir tué. Avant de mourir, Jean avoue à sa femme qu'il a maquillé son suicide en meurtre pour perdre le couple adultère. Mais, pour sauver celle qu'il n'a cessé d'aimer, il a écrit une lettre au commissaire de police. Hélène lit cette lettre dans laquelle Jean déclare s'être suicidé, la brûle et téléphone à la police; "Je l'ai tué".
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