PATTES BLANCHES
Drame de 1948
Réalisation de Jean GRÉMILLON Scénario et dialogues de Jean ANOUILH Co-scénariste Jean BERNARD-LUC Dialogues de Jean ANOUILH Directeur de la photographie Philippe AGOSTINI Musique de Elsa BARRAINE Montage de Louisette Hautecoeur
avec
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Sortie le 15 avril 1949 |
Résumé Dans un petit port breton, les passions couvent qui opposent le châtelain du coin, un riche mareyeur et le frère bâtard du seigneur, passions catalysées par l'arrivée d'une somptueuse créature qui fera éclater le drame. Julien de Keriadec représente une fin de race. Sa morgue, son comportement, lui valent l'hostilité du pays, attisée par la jalousie et la méchanceté forcenées de son demi-frère, Maurice le bâtard. Par provocation et sachant qu'il est la risée de tous, Keriadec affecte de ne se promener qu'en guêtres pour justifier le surnom de " Pattes blanches " dont on l'a affublé. Seule, la petite servante bossue, Mimi, aime jusqu'au dévouement Julien. En face de lui, jovial et matois, le mareyeur Jack Le Guen; c'est lui le nouveau maître du pays. Amateur de chair fraîche, il ramène chez lui une superbe fille de Saint-Brieuc : Odette, l'installe dans son lit; avide, vulgaire, mais secrètement tendre et somptueusement belle, c'est elle qui va activer le drame, sous les yeux effrayés de Mimi qui essaie de vivre un amour romantique, et à l'âpre satisfaction de Maurice. Odette va passer facilement des bras de Julien de Keriadec, saisi d'une violente passion pour elle, à ceux du demi-frère qui cherche à ruiner le châtelain. Le jour où l'aveugle Le Guen épouse Odette, Keriadec incendie son château, rejoint Odette sur la plage et, au paroxysme d'une tempête sexuelle, l'étrangle, tandis qu'au loin retentissent les rires et les chants de la noce.
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