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PRIX DE Beauté

 

 

Comédie dramatique de 1929 durée 93' n&b

 

Réalisation et scénario de Augusto Genina

Co-scénariste Georg Wilhelm Pabst, René Clair et Bernard Zimmer

Dialogues de Bernard Zimmer

Directeurs de la photographie Rudolph Maté et Louis Née

Musique de René Sylviano

 

avec

Louise Brooks

Jean Bradin

Georges Charlia

André Nicolle

Marc Ziboulsky

Yves Gladine

Alex Bernard

Gaston Jacquet

Fanny Clair

Hélène Regelly

Raymonde Sonny

Henri Crémieux

Saint-Granier

Augusto Bandini

 

 Sortie le 01 août 1930

Résumé

 Paris dans les années 30, un jeune couple heureux, André et Lucienne : il est ouvrier typographe, elle est dactylo. Un jour elle entend l'annonce d'un concours de beauté. Elle s'y inscrit à l'insu de son fiancé. Mais lorsqu'elle apprend qu'elle est bien placée, la jeune femme veut renoncer, prévoyant un drame.

 Trop tard : elle est élue Miss France et doit partir bientôt pour Toulouse, où va se dérouler le concours pour le titre de Miss Europe. Acclamée à tout rompre, elle triomphe de ses rivales. Et, dans la soirée qui est donnée en son honneur, commence à faire des conquêtes : un riche maharadjah aux yeux noirs, un prince plein de relations. S'apercevant que les attentions de ce dernier sont tout à fait intéressées, elle repart à Paris avec André venu la rejoindre.

 Le temps passe... Ils vivent ensemble dans un logis misérable, elle a dû dire adieu aux fourrures si gracieusement offertes à Miss Europe, et se contenter de vieux vêtements mal raccommodés. Mais les lettres d'admirateurs continuent à affluer, réclamant des photographies, des autographes. Et, un jour, une visite : le prince arrive en ambassadeur de la Gaumont. Miss Europe avait tourné un petit film qui a convaincu les producteurs. On lui propose un rôle. Elle refuse. Va rejoindre son ami à la sortie du journal où il travaille. Un camarade les invite et ils partent tous trois à une fête foraine. Bousculade, promiscuité, amusements grossiers ne sont plus du goût de Lucienne.

 Elle part dans la nuit, laissant un petit mot d'excuses à André. Et un espoir . « Je t'aime peut-être encore. » II guette son arrivée près de la salle de projection privée de la Gaumont. Caché derrière une porte et, pendant la projection, il voit le prince saisir la main de Lucienne. Fou de jalousie, il sort son revolver et tue celle qu'il aime. Et la chanson de conclure : « Ne sois pas jaloux. Je n'aime que toi ».