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MIREILLE

 

 

Comédie dramatique de 1933

 

Réalisation de René Gaveau et Ernest SERVAËS

D'après l'œuvre de Frédéric MISTRAL et Michel CARRÉ

Adaptation de Ernest SERVAËS

Directeur de la photographie Georges ASSELIN

Musique de Charles GOUNOD

 

avec

Mireille LURIE

Jean BRUNIL

Joë HAMMAN

Blanchet LE SAUVAGE

Marcel BOUDOURESQUE

Mme CLARIOT

Mme LUIGI

André GIRARD

Lucy BERTHRAND

 

 Sortie le 09 février 1934

Résumé

 Vincent, originaire de Valabrègue, accompagne son paternel, le père Ambroise, dans sa tournée de vannier à travers la Provence. Dans son périple, il fait la connaissance de la belle Mireille, qui vit avec ses parents dans le riche mas des Micocoules. Vincent charme la jeune fille par ses récits.

 Un jour, dans l'église des Saintes-Maries-de-la-Mer, il voit un enfant aveugle recouvrer la vue après avoir imploré les châsses miraculeuses. « Si un jour le malheur vous accable, courez aux Saintes ! », lui recommande-t-il. Peu après, Mireille déclare son amour à Vincent.

 Incrédule devant un si grand bonheur, Vincent rappelle à Mireille leurs différences sociales : lui pauvre vannier, elle reine des Micocoules. Le gardian Ourrias, qui a des vues sur Mireille, tente sa chance auprès de la jeune fille et essuie un échec.

 Il repart à cheval, furieux, et croise en chemin Vincent. Une bagarre s'engage entre les deux rivaux. Humilié de ne pas avoir la supériorité aux poings, Ourrias plante son trident dans le corps de Vincent. Dans sa fuite, il emprunte le bac pour traverser le Rhône. Mais, lors de la traversée, la barque se révolte sous le poids du criminel et le Rhône bouillonnant engloutit Ourrias.

 Le lendemain, des villageois découvrent Vincent ensanglanté. Conduit par Mireille chez Taven, la sorcière, il y est soigné et guéri de ses blessures. Il convainc son père d'aller demander la main de Mireille à Maître Ramon. Témoin du refus de son père, Mireille s'enferme dans sa chambre.

 Les propos de Vincent lui reviennent en mémoire : « Si un jour le malheur vous accable... ». Elle quitte à l'aube le mas encore endormi et part à pied, en direction des Saintes-Maries-de-la-Mer. Ses parents, puis Vincent, la découvrent à bout de forces. Conduite devant les châsses miraculeuses, Mireille expire dans les bras de sa mère et en serrant la main de Vincent.