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UN GRAND AMOUR DE BEETHOVEN

 

 

Biographie de 1936 durée 135' n&b

 

Réalisation, scénario et adaptation de Abel GANCE

Dialogues de Steve PASSEUR

Directeurs de la photographie Robert LE FEBVRE et Marc FOSSARD

Musique de Luwig von BEETHOVEN

Montage de Marguerite Beaugé

 

avec

Harry BAUR

Annie DUCAUX

Jean-Louis BARRAULT

Jean DEBUCOURT

Lucas GRIDOUX

Marcel DALIO

Jane MARKEN

PIERRE-LOUIS

Philippe Richard

André Nox

Paul PAULEY

Jany HOLT

Georges PAULAIS

Yolande LAFFON

Jean Pâqui

Maurice DEVIENNE

Roger BLIN

Gisèle Préville

Georges Saillard

Gaston Dubosc

René STERN

Nadine VOGEL

Marjolaine

Lucien Rozenberg

Rika Radifé

Nadine Picard

André Bertic

André Moreau

 

 Sortie le 15 janvier 1937

Résumé

 Le grand amour c'est celui que Beethoven voue à Giulietta Guicciardi, qu'il rencontra en 1801 dans les salons de Vienne, sans comprendre qu'elle ne lui témoignait qu'une grande amitié et beaucoup d'admiration. Par un soir d'été, Giulietta se confie à lui tandis que Beethoven improvise ce qui sera baptisé "Sonate au clair de lune". Elle va se marier au comte Gallenberg, jeune, beau et mondain. Profondément blessé, Beethoven s'enfuit dans l'orage et prend peu à peu conscience de sa surdité. Il cherche un asile au vieux moulin d'Heiligenstadt où le violoniste Schuppanzigh le retrouve et lui fait promettre de vivre.

 Quelque temps après, Beethoven rentre à Vienne où il vit coupé du monde. Sa porte ne s'ouvrant que pour une femme douce et aimante : Thérèse de Brunswick, la cousine de Giulietta. Elle, connaissant depuis longtemps Beethoven, l'admirait et avait deviné le drame de l'amour déçu. Au mariage de Giulietta, Beethoven attaque à l'orgue une marche fanèbre qui trouble profondément la cérémonie et bouleverse l'assemblée. Le séduisant Gallenberg se révèle très vite joueur et mufle. Giulietta comprend, enfin, trop tard le désespoir de Beethoven.

 Celui-ci semblé trouver l'apaisement auprès de Thérèse et, peu à peu, se rapproche d'elle. Mais, Giulietta, malheureuse veut reconnaître son erreur et se faire pardonner. La surdité de Beethoven l'oblige à écrire cet aveu. Bouleversé, le compositeur commence une lettre, la fameuse lettre à "l'immortelle aimée". Thérèse qui survient lit cette déclaration, se persuade qu'elle s'adresse à elle et Beethoven n'ose la détromper.

 En mentant il sauve la jeune femme mais ruine définitivement son propre bonheur. La fine et sensible Thérèse devinera cependant bien des choses, comprendra que "l'Appassionata" est dédiée au souvenir de Giulietta et se résignera à n'être pour Beethoven qu'une amie. Giulietta sans chercher à revoir le grand homme se réfugie dans la musique, et la fin de la vie de Beethoven est tourmentée par l'ingratitude de son neveu Karl. Il meurt alors qu'éclate un orage où se mêlent la neige et la grêle, en présence de Giulietta venue lui donner le dernier adieu. Ce même soir un concert auquel assiste l'amie fidèle Thérèse de Brunswick consacre le génie musical de Beethoven.