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IL BIDONE

 

   

 

Drame de 1955 durée 112' n&b

 

Réalisation et scénario de Federico Fellini

Co-scénaristes Ennio Flaiano et Tullio Pinelli

Directeur de la photographie Otello Martelli

Musique de Nino Rota

Montage de Mario Serandrei et Giuseppe Vari

Décors de Dario Cecchi

Costumes de Dario Cecchi

 

avec

Broderick Crawford

Giulietta Masina

Richard Basehart

Franco Fabrizi

Sue Ellen Blake

Irène Cefaro

Alberto De Amicis

Lorella De Luca

Giacomo Gabrielli

Riccardo Garrone

Paul Grenter

Emilio Manfredi

Lucetta Muratori

Mario Passante

Sara Simoni

Xenia Valderi

Mara Werlen

Maria Zanoli

Ettore Bevilacqua

Ada Colangeli

Yami Kamadeva

 

Sortie le 29 février 1956

Résumé

 C'est la triste histoire d'un groupe de filous qui, peu à peu, prennent conscience de la vie inutile qu'ils mènent. L'un d'eux réalise même, au point de vouloir tout rompre, l'extrême degré de dégradation auquel il est parvenu.

 Le « bidon », c'est l'escroquerie sous toutes ses formes ; le « bidoniste » est avant tout un baratineur. Auguste, Roberto et un peintre sans talent surnommé « Picasso » ont mis au point une forme de « bidon » à la soutane : une limousine noire marquée S.C.V. (Sainte Cité du Vatican), un Monsignore, son secrétaire, son chauffeur. On gagne une ferme habitée par deux vieilles femmes ; le secrétaire explique que le prélat vient exécuter les dernières volontés d'un mourant ; à dix pas d'un grand arbre, on trouve en creusant, comme il est dit dans le testament secret, les ossements et la cassette, restes d'un ancien meurtre.

 Le (faux) trésor revient à la paysanne, à charge à elle de faire dire 500 messes pour le mort. Et l'on repart avec 500.000 lires. De retour à Rome, on les dépense dans une boîte, mais Picasso préfère payer ses dettes à l'épicier et rapporter quelques cadeaux à sa femme et à sa petite fille.

 Vient le jour de l'An, et les trois compères se retrouvent chez un bidoniste arrivé qui compte les millions et donne une leçon humiliante à Roberto. C'est ensuite l'escroquerie à l'appartement, aux pompes à essence. Mais on en revient à la soutane. Auguste, le personnage principal, perd progressivement l'amitié de sa fille et la complicité de la bande.

 Abandonné de tous, il sent se rompre tous les liens de la misérable félicité acquise par le « bidon » ; en même temps, il sent percer dans le plus profond de son être, alors qu'il est au comble du désespoir, la voix d'une vérité qui est en somme la vie telle qu'on pourrait, telle qu'on devrait la vivre. Il agonise toute une nuit et meurt dans un désert de pierrailles.