Accueil Les Réalisateurs Les Films Les Acteurs Les Actrices

MAMAN COLIBRI

 

 

Drame de 1929 durée 103' n&b Muet

 

Réalisation et scénario de Julien Duvivier

D'après l'œuvre de Henry Bataille

Co-scénaristes Joe May, Noël Renard et Hans Székely

Directeurs de la photographie René Guichard, Gaston Haon

et Armand Thirard

 

avec

Maria Jacobini

Francis Lederer

Jean Dax

Hélène Hallier

Jean Gérard

 

Jean-Paul de Baere

Lya Lys

 

Sortie le 07 février 1930

Résumé

 Un soir d'avant-bal, Irène de Rysbergue, mariée depuis vingt ans au baron de Rysbergue, discute avec son jeune fils Paul qui l'adore. Parce qu'elle a une robe et un chapeau en forme d'oiseau, celui-ci la baptise " Maman Colibri ". Sa vie est triste, et son mari solennel et sombre, inutilement blessant, uniquement préoccupé par ses affaires - quoi que n'hésitant pas à reluquer les jeunes femmes qui passent. Il travaille à la banque avec son fils aîné, Richard, le reflet de son père.

 Le soir du bal costumé, Irène, pourtant impatiente d'aller danser, est obligée de faire la conversation à de vieux barbons, tandis que son mari courtise une très jeune fille. Elle parvient enfin à s'éclipser et, masquée, se rend dans la salle de bal, où elle rencontre Georges de Chambry, un très jeune homme lui aussi masqué. Ils sont très rapidement attirés l'un par l'autre, tandis que tous les invités sont grisés par la musique et par le champagne.

 Irène enlève son masque et, contrairement à ses craintes, Georges est séduit. Elle s'enfuit cependant. Georges, parti à sa recherche, rencontre Richard, un de ses amis, et lui indique qu'il part bientôt rejoindre son régiment à Alger. Richard l'invite chez lui. Le soir du bal, Irène danse chez elle, ivre de bonheur. Le lendemain, Georges se présente chez les de Rysbergue. Il a la surprise d'y retrouver Irène. Celle-ci lui apprend qu'elle est la mère de Richard, ce qui ne décourage pas pour autant le jeune homme de poursuivre sa cour assidue. La famille part pour sa résidence de campagne, où les rejoint Georges, qui apprend à Irène qu'il doit partir au plus vite pour l'Afrique, et la presse de partir avec lui.

 Richard surprend sa mère dans les bras de son ami. Il détourne l'attention de son père, mais celui-ci finit par comprendre, et le fils et le père somment Irène de s'expliquer. Pour toute réponse, elle proclame son amour pour Georges, et, après une terrible scène, part avec lui. On retrouve le couple dans une somptueuse demeure en Algérie. Georges est astreint à la discipline militaire des spahis, et à des manœuvres quotidiennes. Son supérieur n'aime guère ses manières et sa désinvolture.

 Irène rencontre miss Deacon, une jolie jeune femme qui veille sur son père malade. Elle prend Georges pour le fils d'Irène, et celle-ci, honteuse, ne la détrompe pas. Quant à Georges, lors d'une parade militaire, il se tait aussi - mais son supérieur se charge d'indiquer à la jeune femme la véritable nature des relations entre Georges et Irène. Celle-ci comprend qu'elle est en passe d'être supplantée dans le cœur de Georges - ce qui s'avère bientôt. Irène est rapidement délaissée et humiliée. Georges et miss Deacon filent le parfait amour - y compris devant elle. Irène comprend qu'elle ne peut lutter contre la jeunesse, et part sans un adieu.

 De retour à Paris sous la neige, elle rencontre accidentellement son fils Paul, qui l'oblige à rentrer dans la maison, et lui fait connaître son petit-fils - le premier enfant de Richard. Le baron arrive, qui semble fatigué et prématurément vieilli. Paul essaie de réconcilier son père et sa mère, et le baron finit par demander à Irène de rester. Toute la famille se réconcilie devant le berceau.