LA BATAILLE DE L'EAU LOURDE
Historique de 1947 durée 80' n&b
Réalisation de Jean DRÉVILLE et Titus VIBE-MULLER Scénario de Yves CIAMPI, Jean MARIN et Jean DRÉVILLE Directeurs de la photographie Hilding BLADLE et Marcel WEISS Musique de Gunnar STENSTOVALD
avec
Jens
A. Poulsson |
Sortie le 13 février 1948
|
Résumé
En 1939, à la veille de la seconde guerre mondiale, le savant français Frédéric Joliot-Curie intervient auprès de Raoul Dautry, ministre des armements, pour que la France s'assure, auprès de la Norvège, l'exclusivité de l'approvisionnement en eau lourde dont il a besoin pour poursuivre ses recherches sur la désintégration l'atome. La Norvège accepte de céder au gouvernement français son stock d'eau lourde qu'elle vient de refuser à l'Allemagne. La guerre survient; la France est envahie, l'eau lourde est transportée en Grande-Bretagne. La Norvège, à son tour est occupée par les armées allemandes et ce sont maintenant les laboratoires du Reich qui disposent de la précieuse eau lourde distillée par l'usine Norsk Hydro. L'état-major allié décide en 1943 le sabotage de l'usine. Un groupe de quatre Norvégiens est parachuté sur les monts Télémark pour préparer l'intervention d'un commando aéroporté britannique. Mais, c'est l'échec total de l'opération. Un second groupe de parachutistes rejoint les premiers. objectifs : la destruction de l'usine gardée comme une forteresse, au sommet d'une falaise abrupte. Et, cette fois, en dépit des difficultés, c'est un succès complet : le sabotage a demandé seulement quelques minutes. Les saboteurs, poursuivis par les avions, les traîneaux, les skieurs et les chiens de la Werhmacht, gagnent, les uns la Suède, les autres la côte et l'Angleterre. Deux d'entre eux restent en Norvège, échappant aux recherches des Allemands et perdant le contact avec l'état-major allié. Conscient de la menace qu'ils font peser sur l'usine qui a repris son fonctionnement, le haut commandement allemand décide de transporter t'eau lourde en Allemagne. Mais les saboteurs ont déposé une bombe à retardement dans la cale du ferry-boat qui doit assurer ce transport. Lorsqu'explose le navire, la bataille de l'eau lourde est définitivement gagnée.
|
|
|
|
|
|