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LES Amitiés Particulières

 

 

Drame de 1964 durée 100' n&b

 

Réalisation de Jean DELANNOY

D'après le roman de Roger PEYREFITTE

Scénario et dialogues de Jean AURENCHE et Pierre BOST

Directeur de la photographie Christian MATRAS

Musique de Jean PRODROMIDÈS

Montage de Louisette Hautecoeur

 

avec

Michel BOUQUET

Louis SEIGNER

Lucien NAT

Bernard Musson

Dominique Maurin

Colette Régis

Didier HAUDEPIN

Henri Coutet

François LECCIA

Gérard Chambre

Francis LACOMBRADE

 

 Sortie le 04 septembre 1964

Résumé

 Un élève de quinze ans, d'agréable figure et porteur d'un grand nom : Georges de Sarre, entre pour passer sa troisième dans un collège de Pères où son intelligence et sa secrète ambition lui font briguer aussitôt les places d'honneur. Toutefois, privé d'affection et hypersensible, Georges s'acclimate mal à l'établissement.

 En quête d'une amitié, il remarque au cours d'une cérémonie, un élève plus jeune que lui et d'une grande beauté. Georges qui s'était fait un camarade de Lucien Rouvère est ému par la grâce de l'enfant, n'a de cesse de le connaître, et, usant de toutes les manœuvres de la séduction, finit par rencontrer Alexandre. Une amitié pure et exclusive naît entre eux, ponctuée de rendez-vous furtifs, de lettres rapides, de vers recopiés.

 Le père de Trennes, brillant, mordant, un peu inquiétant, surprend leurs manèges. Dès lors il s'acharne sur Georges et même sur l'honnête Lucien pour percer à jour le comportement des élèves. Surveillant le dortoir, il commet l'imprudence de recevoir les garçons dans sa chambre la nuit. Georges qui sent monter le danger dénonce anonymement le père de Trennes qui, aussitôt, est chassé du collège.

 L'enivrante amitié entre Georges et Alexandre va donc pouvoir s'épanouir glorieusement. Un autre père, M. Lauzon, découvre les rendez-vous dans la serre. Il dédaigne d'en référer au supérieur, décide de résoudre lui-même le problème et de remettre les enfants dans le droit chemin. Il met en demeure Georges de déclarer à Alexandre, par son intermédiaire, qu'il a rompu. Décidé à continuer, Georges feint de se repentir et rend ses lettres à son ami, sans commentaires.

 Après la distribution des prix, Alexandre désespéré ouvre la portière du train et se jette sur la voie. Georges sera informé du suicide par le père Lauzon. Atterré, le jeune homme révèle au professeur que, pour lui, rien n'avait été brisé et qu'il ne désirait qu'une chose : poursuivre cette amitié si semblable à l'amour.