Drame de 1930

Réalisation et scénario de Jacques de BARONCELLI

D'après l'œuvre de Alphonse DAUDET

Directeurs de la photographie

Jean BACHELET, Louis CHAIX et René COLAS

Musique de Georges BIZET

avec

 Dans la salle de l'Alcazar d'Arles, les ragots qui fusent de toute part cessent à l'arrivée de l'Arlésienne. Celle-ci retrouve aux arènes Fréderi, jeune Provençal de bonne famille. Le garçon confie à Vivette, une amie d'enfance, que sa mère attend des références sur celle qu'il aime.

 L'enquête qu'a mené l'oncle Marc ne tarde pas à dissiper tous les doutes; les renseignements recueillis sont excellents. Le gardian Mitifio reçoit la visite de l'Arlésienne dans sa cabane. Fou de jalousie à l'idée de la perdre, il va révéler à la famille de Fréderi qu'il est l'amant de la promise.

 Pour éviter cette mésalliance, Fréderi accepte de ne plus revoir l'Arlésienne, mais ne peut néanmoins la chasser de ses pensées. Rose Mamaï, sa mère, se désespère de voir son fils rongé par la douleur et encourage Vivette à guérir ses blessures.

 Quelque temps après, on annonce les fiançailles de Vivette et Fréderi. Le jour venu, Mitifio vient jouer les trouble-fête en annonçant qu'il va quitter le pays avec l'Arlésienne. Après s'être battu avec lui, Fréderi quitte soudain la fête et monte dans sa chambre. Envahie par une sinistre prémonition, sa mère accourt. Trop tard; Fréderi se défenestre au moment même où elle ouvre la porte de sa chambre.