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J'AVAIS 7 FILLES

 

   

 

Comédie de 1954 durée 98' Couleur

 

Réalisation de Jean BOYER

Scénario de Aldo DE BENEDETTI

Dialogues de Serge Veber

Directeur de la photographie Charles SUIN

Musique de Fred FREED

Montage de André Laurent

Décors de Robert Giordani

Ingénieur du son Norbert Gernolle

 

avec

Maurice CHEVALIER

Louis VELLE

Gaby BASSET

Lucien Callamand

Fred PASQUALI

Colette RIPERT

Robert DESTAIN

Michèle Mercier

Annick TANGUY

 

Maria-Luisa DA SILVA

Maria FRAU

Mimi MÉDARD

Luciana PAOLUZZI

Delia SCALA

Paolo STOPPA

 

Sortie le 25 janvier 1955

Résumé

 À la suite de la faillite de leur troupe, sept jeunes danseuses ont été abandonnées, sans un sou, dans une petite ville de province.

 Alors qu'elles cherchent un moyen de s'en sortir, leur habilleuse, Maria-Flore, se souvient qu'un de ses anciens amants, le comte André de Courvallon, habite non loin de là. Ces demoiselles imaginent alors de faire passer l'une d'elles, Luisella, pour la fille du comte; la bague offerte autrefois par celui-ci à Maria-Flore apportera la preuve de cette filiation.

 Le comte, qui rédige ses mémoires de séducteur avec l'aide d'Antonio, son fidèle valet, et du fichier photographique de ses conquêtes, est enchanté de l'irruption d'une si ravissante héritière. Celle-ci, en fouinant dans le bureau de son " père ", trouve le fichier et un coffret plein de bagues semblables à celle de Maria-Flore.

 Elle confie photos et bijoux à ses camarades qui s'empressent, l'une après l'autre, de revendiquer la paternité du comte. Ce dernier n'est pas longtemps dupe : s'il a pu croire que la blonde Linda, la deuxième postulante, était vraiment sa fille, il a compris dès Nadine, la troisième, qu'il était la victime d'un complot. Il va se prêter au jeu, accueillant à bras ouverts Pat et Daisy, les pétulantes Anglaises, Lolita, la capiteuse Italienne et Blanchette, la délicieuse métisse.

 Mais voilà que réapparaissent Édouard, le vrai fils du comte, et le professeur Gorbiggi, qui ne trouvent le bonheur que dans l'étude des insectes. Leur mission en Orient a été un fiasco; ils comptaient en rapporter Ramsès, une chenille rose introuvable en France. Édouard réprouve les frasques de son père, dont il découvre les vivantes conséquences, ces sept " sœurs " qui bouleversent la maisonnée. L'une d'elles, Luisella, s'est même installée dans son laboratoire ! Mais lorsque la jeune fille capture Ramsès dans un arbre de la propriété, la colère d'Édouard se transforme en intérêt puis en amour. C'était là le but poursuivi par le comte, qui avait acheté la chenille au Muséum de Bagdad !

 Un matin, les filles ont disparu. Édouard est effondré; Gorbiggi aussi, à qui Linda avait fait les yeux doux. Le comte, quant à lui, sait bien que les danseuses viennent d'être engagées dans un nouveau spectacle dont le mécène n'est autre... que lui-même ! C'est donc sur la scène d'un théâtre qu'Édouard retrouvera bientôt Luisella et le comte ses sept " filles".