ALTITUDE 3200
Comédie dramatique de 1938 durée 91' n&b
Réalisation et scénario de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein Co-scénariste et dialoguiste Julien Luchaire d'après son œuvre Directeur de la photographie Louis Née et Armand Thirard Musique de Maurice Jaubert Montage de Maurice Serein
avec Dolly Mollinger Dinah Vierny
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Sortie le 20 juillet 1938
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Résumé Six jeunes Parisiens, las des tracas de la vie quotidienne, se retrouvent un soir dans un café du XVIIIe arrondissement, à l’initiative d’Armand, écrivain sans éditeur qui s’épuise à distribuer des prospectus dans la rue. Il y a là Serge, un chauffeur de taxi d’ascendance slave; Victor, ouvrier au chômage; Benoît, étudiant en droit; Vincent, un fils à papa qui rêve d’échapper à la tutelle familiale; et Arthur, jeune montagnard devenu gratte-papier. Ils se proposent de jeter les bases d’une vie nouvelle en squattant un chalet abandonné dans les Alpes, à 3 200 mètres d’altitude. Là, mettant en commun leurs maigres ressources, ils vont pouvoir s’épanouir, dans la bonne humeur et la franchise communautaire. Un élève séminariste, Irénée, les y a précédés. Ils s’installent, formant une équipe soudée et joyeuse. Au cours d’une excursion, ils tombent sur une cordée de jeunes filles en détresse, comprenant : Zizi, une adolescente délurée de dix-sept ans; Maria, une réfugiée juive d’origine allemande; Georgette, bonne fille sans malice; Marie-Paule, un fin cordon bleu; la romantique Magali, et Marthe, l’aînée. Filles et garçons décident de partager le gîte et le couvert, chacun mettant la main à la pâte selon ses compétences. Une République des Jeunes s’instaure. Le flirt y est en principe banni, mais des amitiés se nouent. Armand et Serge s’intéressent au sort de Maria, qui rêve, en écoutant la TSF, à son fiancé resté au pays; Victor succombe au charme de l’espiègle Zizi; quant à Irénée, il est bien près de renoncer à ses vœux de chasteté en présence de la douce Magali. Anicroches et petites jalousies se font jour, lézardant peu à peu l’édifice. La soirée de Noël, commencée dans la joie et les rires, tourne au pugilat, Armand l’idéaliste affrontant Victor l’homme d’action. «Si nous étions en bas, dit ce dernier, nous serions de chaque côté d’une barricade.» La troupe se scinde en deux, un second chalet abritant les récalcitrants. Le ton monte, aggravé par une tempête de neige. Armand et Serge en viennent aux mains pour les beaux yeux de Maria, le second est grièvement blessé. Est-ce la fin de la belle aventure ? Un médecin appelé en renfort évite le pire. On se réconcilie autour d’un feu de bois… mais pour combien de temps ?
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