DYNAMITE JACK
Comédie de 1960 durée 103' n&b et Couleur
Réalisation et scénario de Jean BASTIA Co-scénaristes Jack Ary, Jacques Emmanuel et Jean Manse Dialogues de Jacques Emmanuel et Jean Manse Directeur de la photographie Roger Hubert Musique de Pascal Bastia et Jean-Pierre Landreau Montage de Jacques Desagneaux
avec Adrienne Corri Billy Callaway Jean Caltat Arthur Derumaux Claude d'Yd Arthur Endreze Josette Jordan Alfonso Mathis Margaret Rossel Eleonora Vargas
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Sortie le 03 novembre 1961 |
Résumé Nous sommes en 1880. Dans la diligence qui le conduit vers l'Arizona, Antoine Esperandieu, moustache et barbiche impériale en bataille, n'est pas content: vraiment, le confort de « l'Oder Mail Company » laisse plus qu'à désirer ! Etre attaqué par les Indiens, traverser une prairie en flammes, tout cela n'est pas fait pour vous mettre de bonne humeur. Ah! S'il avait su, il serait resté en France ! Mais contraint de se battre en duel pour une affaire de cœur, il a préféré répondre aux invitations pressantes de son ami Jules, parti pour l'Amérique afin d'y faire fortune. Dès son arrivée, Antoine apprend que Jules vient d'être tué par un redoutable bandit, Dynamite Jack qui fait régner la terreur dans «le canyon des veuves». Le vieux sheriff Scotty, également fossoyeur, prévient le Français : "Ici, il faut être prudent, ne pas trop parler... sinon on ne fait pas de vieux os !" Antoine s'installe tant bien que mal dans sa nouvelle vie. Il habite le saloon-hôtel de la petite ville et s'intéresse de près aux charmes de la jolie patronne Dolorès, comme à ceux d'une jeune métisse, épouse du barman. Mais il faut travailler. Après s'être fait prospecteur d'or (dans pays où il n'y a que du cuivre), Antoine accepte de collecter les impôts pour le compte du sheriff. Dès la première journée, chassé de partout, battu, en loques, il revient au village et rencontre au saloon Dynamite Jack, qu'il prend pour un étranger de passage. A l'ahurissement général, Antoine accepte de jouer au poker avec le bandit. Il gagne et ne doit la vie qu'à l'intervention du «Clan des Irlandais» mené par la farouche et belle Pegeen, dont le mari et le frère ont été tués par Dynamite Jack. Ce dernier, avant de fuir, avertit son rival: "Avec tes moustaches et ta barbiche, je te retrouverai facilement!" Aussitôt, l'étranger naïf décide de raser ces attributs auxquels il tenait tant. Et à partir de cette minute, tout change: rasé, Antoine est le sosie du bandit! Sans en comprendre la raison, il voit chacun trembler devant lui et cet événement raffermit son courage chancelant. Après avoir conquis les faveurs de Dolorès, il court le risque d'être pendu toujours en tant que « Dynamite Jack ». Mais le hasard lui permet de reprendre au bandit une grosse somme qu'il avait volée: il devient un héros. Enfin, Dynamite Jack et Antoine restent seuls, face à face. Scotty abat le vrai truand sans se montrer: il pourra céder sa place de sheriff au valeureux Français, que Dolorès, l'arme au poing, contraint à l'épouser.
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