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L'AFFAIRE DU COURRIER DE LYON

 

 

Historique de 1937

 

Réalisation de Maurice LEHMANN et Claude AUTANT-LARA

D'après la pièce de LM MOREAU, P SIRAUDINAC DELACOUR

Scénario de Jean AURENCHE

Dialogues de Jacques PRÉVERT

Directeur de la photographie Michel Kelber

Musique de Louis BEYDTS

Montage de Marguerite Renoir et Yvonne Beaugé

 

avec

Dita PARLO

Pierre BLANCHAR

Charles DULLIN

DORVILLE

Jean TISSIER

Sylvia BATAILLE

Jacques VARENNES

ANDREX

Palmyre Levasseur

Pierre ALCOVER

Jean-Pierre Kérien

Louis Florencie

Michel FRANCOIS

Gilberte Géniat

Jean PÉRIER

Philippe Rolla

Hélène ROBERT

Marcel DUHAMEL

Monique Joyce

Jacques COPEAU

 

 Sortie le 10 novembre 1937

Résumé

 Le 27 avril 1796, an IV de la République, la malle-poste Paris-Lyon est attaquée; ses agresseurs tuent le cocher et s'emparent de la solde de l'armée d'Italie en sept millions d'assignats.

 Or, ce même jour, un jeune et riche oisif, Joseph Lesurques, avait eu l'idée de s'offrir une escapade campagnarde en compagnie d'Eugénie, une courtisane.

 Il était allé louer des chevaux chez Choppart au moment où quatre hommes, sous la direction d'un nommé Dubosc, préparaient l'attaque du courrier de Lyon.

 Les malfaiteurs avaient été frappés, de la ressemblance entre leur chef et ce Lesurques dont, par la même occasion, ils avaient appris qu'il était l'ami de Couriol, un membre de la bande.

 L'enquête sur l'affaire est confiée au juge Daubenton, un des plus habiles magistrats du moment.

 Couriol est arrêté alors qu'il tentait d'écouler des assignats volés. Madeleine Bréban, sa maîtresse, dénonce Durochat, l'assassin du cocher.

 Bientôt, toute la bande est sous les verrous, sauf Dubosc. Apprenant l'arrestation de Couriol, Lesurques va trouver la police. croyant le disculper. Il y est reconnu par deux femmes, des aubergistes qui avaient accueilli et servi Dubosc et ses complices peu avant l'attaque. Lesurques clame son innocence, mais comment la prouver ? Eugénie !

 Il avoue alors son infidélité à sa femme Mina, qui comprend que le témoignage de la courtisane est la seule chance de son époux. Mais les charges qui pèsent sur Lesurques et ses co-inculpés sont trop lourdes : tous sont condamnés et guillotinés.

 Dubosc, témoin de la mort de son sosie, se croit à jamais tranquille. A tort, car Daubenton, peu avant l'exécution, avait reçu Madeleine Bréban. Il n'avait alors pas cru à sa version des faits.

 Mais le doute puis le remords aidant, il a repris l'enquête et découvert la vérité. Dubosc enfin condamné, Lesurques a été réhabilité.