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BALLADE POUR UN CHIEN

 

 

Comédie dramatique de 1967 durée 100'

 

Réalisation de René Allio et Gérard VERGEZ

Scénario de Gérard VERGEZ et Maurice CURY

Directeur de la photographie Patrice POUGET

Musique de François RABBATH

Montage de Henri Rust

 

avec

Charles VANEL

Julien GUIOMAR

Germaine LEDOYEN

Denise PERON

Claude GÉNIA

Colette Régis

Gilles DURIEUX

Douglas READ

Alfred LENGLET

Etienne DIRAND

Valérie VERGEZ

André JAUD

 

Sortie le 19 novembre 1969

 

 

Résumé

 Après le décès de sa femme, un retraité se retrouve seul dans son appartement parisien, en butte à la routine et aux tracas du quotidien. Il s'évertue alors à continuer à vivre, sans sombrer dans le désespoir et surtout en gardant sa dignité auprès des voisins, malgré les vicissitudes de l'administration, qui a suspendu le paiement de sa retraite.

 Par chance, le retraité a un voisin de palier, monsieur Robin, un poète, traducteur d'émissions étrangères pour des journaux français. Il lui rend visite chaque jour pour lui offrir le café et l'écouter parler. Cependant ses soucis financiers se font plus alarmants. Ses lettres écrites à un fils hypothétique restent sans réponse. Et bientôt il lui faut vendre une paire de chandeliers auxquels sa femme tenait beaucoup.

 Ses tentatives donnent lieu à des errances dans Paris, auprès des antiquaires ou aux Puces, mais sans résultat. Il en est réduit à les mettre en gage au Mont-de-piété.

 Un événement vient divertir le cours de son existence : en tant qu'ancien relieur, on le charge de restaurer un ouvrage du XVII, siècle. Pour se procurer le matériel nécessaire, le retraité sacrifie ses dernières économies et passe des nuits blanches à l'ouvrage. Hélas, en pure perte, puisque le client s'avère être un escroc, trafiquant de livres anciens.

 Au cours de ses pérégrinations de plus en plus esseulées, le vieil homme rencontre un chien abandonné et silencieux, qui le suit à la trace. Ce dernier devient vite le seul être vivant qui le relie au monde. Il vient même partager son appartement, malgré l'interdiction formelle du syndic et la menace du contrôle d'hygiène.

 Un jour, le retraité surprend avec anxiété la silhouette d'un homme en uniforme qui gravit l'escalier. De désespoir, il fait feu sur l'animal, c'est-à-dire un oreiller ! le chien n'était en fait que le fruit de son imagination ébranlée par le chagrin.