HANS LE MARIN

Dans le port de Marseille où l'« Alabama » a fait escale, trois de ses marins ont quartier libre pour la nuit. Canadien d'origine, Éric Martin déboule avec ses comparses au Kit-Cat Bar. Éric y fait la connaissance d'une troublante et mystérieuse entraîneuse, Dolorès, qu'il raccompagne chez elle à la fin de la soirée.

Le lendemain, à l'heure des adieux déchirants, Éric est poignardé par deux nervis, Aimé et Victor, qui le dépouillent de ses papiers et de son argent. Après cinq jours de coma, Éric reprend connaissance sur son lit d'hôpital, alors que son bateau a repris sa route.

Dès la fin de sa convalescence, il se lance à la recherche de Dolorès, dont le souvenir l'obsède. Mais, entre-temps, la belle est partie au bras d'un riche amant. Seul, sans un sou, Éric se lie d'amitié avec Pierrot, un gosse rencontré sur le port, puis trouve un emploi de docker. Peu après, il est engagé par le Kit-Car Bar pour rabattre la clientèle anglophone. Là, il fait la connaissance de Tania, une gitane qui prédit l'avenir aux clients du club et n'a d'yeux que pour lui.

Comprenant qu'Éric est dans une situation difficile, elle accepte de la cacher dans le camp de la Madrague, où elle vit avec ses semblables. En chemin, Éric croise les deux nervis qui l'avaient dépouillé ; dans la bagarre qui s'en suit, Victor trouve la mort. À son arrivée au camp, Éric reçoit les papiers d'un ancien marin hollandais du camp, Hans Norgen, et doit subir la jalousie d'Emilio, ex-mari de Tania.

Arrêté par la police, Aimé est accusé de meurtre ; il a cinq jours pour retrouver la trace d'Éric et ainsi se blanchir. Le jour où Éric retrouve son bateau, de nouveau en escale à Marseille, Dolorès rentre enfin chez elle. Éric force sa porte et, convaincu qu'elle n'a fait que lui mentir, l'étrangle. En sortant de l'immeuble, il est arrêté par les policiers pour le meurtre de Victor.