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RETOUR EN FORCE

 

 

Comédie policière de 1979 durée 94' Couleur

 

Réalisation, scénario et dialogues de Jean-Marie POIRÉ

Co-scénariste et co-dialoguiste Josiane BALASKO

Directeur de la photographie Yves LAFAYE

Musique de William SHELLER

Montage de Marie-Josèphe Yoyotte

cors de Gérard Viard

Costumes de Patricia Poiré

Ingénieur du son Pierre Lenoir

 

avec

Victor LANOUX

Bernadette LAFONT

Pierre MONDY

Gérard JUGNOT

Jean CHAMPION

Bernard Musson

Roger TRAPP

Pierre FORGET

Bruno Balp

Luc DELHUMEAU

Jacques CHAILLEUX

Christian BOUILLETTE

Michel CACCIA

Claude LEGROS

Philippe KLÉBERT

Sabine Naud

Henri CZARNIAK

Roger JENDLY

Jean Dautremay

Pierre Vial

Eva HARLING

Percival Russel

Sylvain Salnave

Simone Chatelain

Raymond Corinus

 

Fortran AKMANSOY

Marlène Angonina

Alain Duchemin

Constance Imbert

André Mallet

 

 Sortie le 30 janvier 1980

Résumé

 Libéré après huit ans de prison, Adrien Blaussac retrouve sa femme Thérésa, qui est restée sept ans sans venir le voir et qui, depuis, a refait sa vie avec Roger, honnête chauffeur d’autobus à la RATP. Adrien est reconnaissant à celui-ci de s’être occupé de ses trois enfants pendant son absence «au Canada», mais tout de même ! La cohabitation s’avère fort irritante, surtout lorsqu’Adrien finit par comprendre que sa fille Odile est une curieuse «esthéticienne» et que son fils Gilles non seulement n’a pas fait médecine mais a en outre limité son goût pour la mécanique à de minables vols de mobylettes.

 Mais ces surprises-là ne sont rien en regard de celle que constitue la trahison de son ancien complice, Marval, qui s’est bien gardé autrefois de reverser à Thérésa, comme convenu, les deux millions de sa part de butin. Adrien fonce alors prélever un acompte dans le bureau de Marval : cent vingt mille francs et une toile de Miro.

 Gilles voue une véritable vénération aux «exploits» passés de son père et cherche à s’en montrer le digne héritier en lui proposant d’aller avec lui récupérer le solde de son dû dans le coffre de la villa de Marval, celui-ci s’absentant tous les week-ends. Adrien échafaude aussitôt le plan d’effraction, mais s’oppose fermement à ce que Gilles y participe. Père et fils cheminent ensemble dans une galerie marchande lorsque survient l’inspecteur Bonardi qui, n’ayant aucun doute sur les intentions d’Adrien, ne cesse de le filer, non sans mal, depuis sa libération. Par sa présence d’esprit, Gilles neutralise le policier trop zélé et sort son père d’un mauvais pas, l’obligeant ainsi à l’accepter comme partenaire du hold-up chez Marval.

 L’opération est compliquée par la présence de gros chiens menaçants qu’il faut endormir et d’une alarme au sol qui oblige les deux cambrioleurs à quelques exercices de varappe. Mais le butin en vaut la peine : dix millions de francs ! Hélas le coffre ne contient rien d’autre que les plans d’un projet de «casse» d’une banque à Rouen. Et les chiens se réveillent. Adrien, par téléphone, appelle au secours. C’est Roger, pas rancunier, qui se dévoue et qui, avec ses copains de l’Amicale de la RATP, vient mettre son bus au service des deux malheureux avant de l’embourber et… de perdre son emploi !

Adrien et Gilles, recyclés en honnêtes ouvriers de travaux publics, s’engouffrent dans une bouche d’égout, tout près de la Banque Commerciale de Normandie…