BEL ORDURE
Comédie dramatique de 1972 durée 90'
Réalisation et scénario de Jean Marboeuf Directeurs de la photographie Dominique Arrieu et Jean Rozenbaum Musique de Guy Boulanger et Jean Bériac
avec Andréas Voutsinas Maurice Brancourt Bernard Brégier Guy Chapelier Christiane Delorme Gérald Denizeau Marcel Gwendal Catherine Laferrière |
Sortie le 22 mars 1973 |
Résumé Pierre est prestidigitateur ; avec ses mains, il peut tout faire apparaître et disparaître, comme un dieu, ainsi qu'il lui arrive de le dire. Autrefois, il a été footballeur, aussi habile avec ses pieds qu'il l'est aujourd'hui avec ses mains. Il a, hélas, fait la guerre en Algérie où il a été le témoin, voire l'acteur, d'exactions qui le hantent encore, la nuit. C'est à cette époque qu'il s'est trouvé son surnom : « Bel ordure ». Pierre vit avec Marie, une chanteuse de cabaret à l'avenir problématique. Elle est accompagnée par un pianiste, Poussin, qui l'aime en secret. Le couple formé par le prestidigitateur et la chanteuse semble heureux ; mais son bonheur résistera-t-il à la routine ? Par ailleurs, un inspecteur de police croit que Pierre se livre à des activités illégales. Il sait pourtant que Pierre, indic, est le protégé de son supérieur, le commissaire dont il guigne la place. Sans relâche, l'inspecteur fait pression sur Joseph, le M. Loyal de la boîte où chante Marie, et sur Poussin qu'il accuse de proxénétisme, pour qu'ils dénoncent les « combines » de Pierre. Le pianiste, à bout de nerfs, se pend. En revanche, Joseph conseille au policier de priver le prestidigitateur des moyens d'exercer son art. Conséquence : dans un parking désert, Pierre est agressé par trois malfrats qui lui broient la main droite. Condamné à l'oisiveté, Pierre voit avec inquiétude Marie se lancer dans le showbiz avec l'aide d'un imprésario qui lui a fait enregistrer son premier disque. Et l'inévitable se produit : Pierre surprend Marie et ce dernier en pleins ébats amoureux. Ecœuré, il se réfugie chez une prostituée. Le commissaire est mort, pendu à un croc de boucher. L'inspecteur dit sa satisfaction à Pierre, qu'il croit coupable, mais déplore que la victime ait été illico remplacée, non par lui mais par un nouveau commissaire. À celui-ci, Pierre refuse de faire allégeance. Désormais sans protecteur, dénoncé par Joseph, il est aussitôt emprisonné. Au parloir où Marie, déjà en ménage avec son nouvel amant, lui rend visite, Pierre ne trouvera à lui dire que : « T'es encore plus belle ! » en guise d'ultime déclaration d'amour. Plus tard, échappé de prison, Pierre se jettera sous les roues d'une voiture sur le point d'écraser un enfant. Celui-ci est sauvé mais « Bel ordure » est mort.
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