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LA VIE, L'AMOUR, LA MORT

 

   

 

Comédie dramatique de 1968

 

Réalisation et scénario de Claude Lelouch

Co-scénariste Pierre Uytterhoeven

Directeur de la photographie Jean Collomb

Musique de Francis Lai

Montage de Claude BARROIS

 

avec

Amidou

Caroline Cellier

Janine Magnan

Marcel Bozzuffi

Pierre Zimmer

Annie Girardot

Robert Hossein

Pierre Forget

Catherine Samie

Pierre Collet

Yves Gabrielli

Jean Roquel

Jean-Marc Allègre

Rita Maiden

Jacques Portet

Louis Lyonnet

Lisette Bersy

Marc Arian

Denyse Roland

Jean Collomb

Gabriel Cinque

Nathalie Durrand

Jean-Pierre Hazy

Jacques Henry

Claudia Morin

Albert Naud

Albert Rajau

Sylvie Saurel

Jean-Pierre Sloan

Colette Taconnat

 

 Sortie le 31 janvier 1969

Résumé

 Les policiers traquent inlassablement François Toledo, un ouvrier, qui a fait connaissance il y a quelques jours de Caroline, une employée qui travaille à la même usine que lui. Leur entente, morale et physique, est parfaite et François, pour la première fois de sa vie, se sent un homme apaisé, serein.

 C'est juste à ce moment-là que la tragédie fond sur lui ; il est arrêté avec sa maîtresse dans un hôtel de passe. L'interrogatoire commence. En même temps, nous apprenons que François est marié, qu'il a une petite fille, qu'il mène une vie familiale normale, bref qu'il serait un Français moyen parmi tant d'autres si une obsession maladive ne le tenaillait continuellement sans lui laisser de répit : son impuissance partielle avec les prostituées qu'il ne peut s'empêcher d'aller trouver pour lancer comme un défi à sa propre hantise.

 Cette impuissance l'a poussé à assassiner deux prostituées à Paris et une à Nîmes. Peu à peu, les policiers enserrent François dans un réseau de preuves auquel il ne peut plus échapper. Sa maîtresse et sa femme apprennent en même temps qui il est et s'abîment toutes les deux dans une douleur commune.

 Le procès a lieu. François est condamné à mort : les jurés n'ont retenu en sa faveur aucune circonstance atténuante. Dans sa prison, toute sa vie lui revient en mémoire. Evidemment, les jurés impersonnels ne peuvent comprendre que, depuis quelques jours, depuis sa rencontre avec Caroline, il était devenu un autre homme, à l'âme et à l'esprit comme neufs. Et c'est cet autre homme qui, à l'aube sinistre de son dernier jour, présente son cou à la guillotine.