LE CARREFOUR DES ENFANTS PERDUS
Drame de 1943 durée 110' n&b
Réalisation Léo JOANNON Scénario de Stéphane PIZELLA Adaptation de Maurice BESSY et Jean-George AURIOL Dialogues de André-Paul ANTOINE Directeur de la photographie Nicolas TOPORKOFF Musique de Louis PASQUIER
avec Pierre Chartier Jean Rognoni
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Sortie
le 06 avril 1944
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Résumé Marseille. Juin 1940 : l'exode, la débâcle l'armistice. Trois anciens pensionnaires de maisons de redressement pour enfants : Jean-Victor, Ferrand et Malory se rencontrent, et émus par la détresse d'un petit garçon surnommé La Puce que les gendarmes accusent de vagabondage, décident de tenter une grande expérience. Tous trois vont à Vichy solliciter l'autorisation de fonder un centre de rééducation pour les jeunes, établi sur des principes humains. Leurs démarches aboutissent et deux cent cinquante adolescents leur sont confiés. Évidemment, dans le nombre, il y a des têtes brûlées, notamment un jeune gars de Saint-Ouen nommé Jorisse. Sans discernement, ils sabotent l'œuvre généreuse et ce n'est qu'au moment où on les avise de la fermeture du centre, qu'ils comprennent leur folie. Un seul moyen s'offre pour sauver les gamins, leur confier une mission délicate : vendre des bons de solidarité dans les rues. L'expérience réussit : les garçons rentrent tous, malgré quelques incidents, avec l'argent. Mais l'ombre du grand Marcel qui a connu lui aussi la maison de correction et ne s'en est pas remis rôde autour du Centre. Marcel voudrait mettre Jorisse dans le coup. Celui-ci, qui a retrouvé son petit frère La Puce perdu pendant la retraite résiste. Marcel et quelques voyous incendient le centre. Les jeunes réagissent très violemment mais le petit La Puce trouve la mort. L'œuvre de redressement est tout de même accomplie et Jorisse suivra bientôt les traces de ses chefs.
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