Accueil Les Réalisateurs Les Films Les Acteurs Les Actrices

LES DÉGOURDIS DE LA 11ème

 

 

 

Comédie de 1937 durée 91' n&b

 

Réalisation de CHRISTIAN-JAQUE

D'après l'œuvre de André MOUÉZY-ÉON

Adaptation et dialogues de Jean AURENCHE, René PUJOL

et Jean ANOUILH

Directeurs de la photographie Marcel LUCIEN et André Germain

Musique de Casimir OBERFELD

Montage de William Barache

 

avec

FERNANDEL

Ginette LECLERC

André LEFAUR

Saturnin FABRE

Pauline CARTON

RIVERS Cadet

ANDREX

Louis FLORENCIE

Charles LEMONTIER

Jacqueline Pacaud

Teddy Michaud

Monette DINAY

Titys

Albert MALBERT

Jean Kolb

Nicole RAY

 

Sortie le 12 mars 1937

 Résumé

 Une caserne de province, en 1906. Le colonel Touplard doit organiser les loisirs de ses troupes, selon les instructions du haut commandement. Ce veuf inconsolable, tenant de la morale et de l’abstinence, épuise ses hommes en marches forcées pour calmer leurs ardeurs… et les siennes. Comme sa sœur Hortensia, vieille fille excentrique, écrit des tragédies en vers sur des sujets antiques, une idée s’impose pour occuper sainement les soldats : monter sa dernière pièce, «L’orgie romaine». Les héros en seront l’ordonnance Patard, sympathique tire-au-flanc qui lutine Amélie, la bonne du colonel, et plaît à Hortensia, et ses deux amis un peu demeurés, Pomme et Salé. Les trois «dégourdis» escomptent ainsi être dispensés de corvée !

 Après bien des hésitations et après avoir recouvert d’un voile le portrait de sa femme qui trône dans le salon, le colonel recrute la pulpeuse Nina Vermillon, vedette du théâtre de la ville, pour jouer la vierge Flavie. Lors des répétitions du clou du spectacle, l’orgie du titre, survient l’inspecteur Burnous, chargé de veiller à la bonne moralité du régiment. Il est édifié : soldats en jupette, beautés court vêtues, Patard qui roucoule avec Hortensia, le colonel metteur en scène et même un lion dévoreur de chrétiens… Le colonel est consigné dans sa chambre avec Nina et quelques bouteilles de champagne, ce qui adoucit la peine. Les soldats sont sommés de s’expliquer. Il faudra toute l’éloquence de Patard et d’Hortensia pour ramener Burnous à la réalité : le colonel appliquait, et bien, les ordres des supérieurs : distraire la troupe.