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LE REPAS DES FAUVES

 

        

 

Comédie de 1964

 

Réalisation et adaptation de CHRISTIAN-JAQUE

D’après la nouvelle de Vahé KATCHA

Adaptation et dialogues de Henri JEANSON

Co-adaptatrice Claude MARCY

Directeurs de la photographie Pierre PETIT et Christian Matras

Musique de Gérard CALVI

Montage de Jacques Desagneaux

 

avec

France ANGLADE

Francis BLANCHE

Claude NICOT

Dominique PATUREL

Claude RICH

Boy GOBERT

Antonella LUALDI

Adolfo MARSILLACH

 

 Sortie le 26 août 1964

 Résumé

 1942, une ville française sous l’Occupation. Le libraire Bachelin reçoit, à l’occasion de l’anniversaire de sa jeune femme Sophie. Alors que Victor Bachelin, d’un naturel timoré et vantard, découvre qu’un voisin juif s’est caché dans sa cave pour échapper à une rafle, hôte bien encombrant dont il tait la présence, les dîneurs arrivent : le docteur Marcillac, pour qui Pétain est un patriote ; Claude Salmon, professeur de philosophie lucide et désabusé, Françoise, anti-nazie, dont le mari, qu’elle n’aime plus, est prisonnier ; Jean-Louis, rendu aveugle par une blessure de guerre, et le jovial Mangicol, oncle de Sophie, venu sans être invité, un affairiste qui travaille sans états d’âme avec l’occupant et l’escroque, par esprit de… résistance. On évitera donc de parler politique ! Dès la terrine de canard, des coups de feu éclatent : deux Allemands sont tués devant l’immeuble. Le S.S. Kaubach prévient : si on ne retrouve pas les coupables, deux otages par appartement seront fusillés. Et il charge les dîneurs de désigner eux-mêmes les leurs.

 Tergiversations, coups bas, mauvaise foi, éclair de lucidité et absence de dignité ; chacun révèle son caractère et essaie de sauver sa peau, en trouvant de bonnes raisons à ce que d’autres se sacrifient. Le docteur tente de fuir pour prévenir un colonel allemand de ses amis, sans succès. Mangicol suggère de livrer le professeur (« Salmon, il serait pas un peu juif sur les bords ? ») ou l’aveugle ; Bachelin prétexte que sa femme est enceinte et, donc, qu’il est futur soutien de famille ; Salmon pense un temps à se sacrifier (« Un philosophe ne sert à rien ! »). Pourquoi Sophie n’irait-elle pas s’offrir à l’Allemand pour les sauver tous ? Bachelin se récrie mais elle accepte, « pour dépanner » comme elle dit, et c’est un échec… Après quelques autres bassesses et une attaque aérienne des alliés, Kaubach oblige l’aveugle à désigner les otages du bout de sa canne blanche. Les deux élus, le docteur et Mangicol, n’en mènent pas large. Mais le S.S. avoue que c’était une épreuve, on a trouvé les coupables, tous sont libres et peuvent passer à table. Bon appétit !