Accueil Les Réalisateurs Les Films Les Acteurs Les Actrices

ERNEST LE REBELLE

 

 

 

Comédie de 1938 durée 92' n&b

 

Réalisation de CHRISTIAN-JAQUE

D’après le roman de Jacques PERRET

Scénario et dialogues de Jacques PRÉVERT

Co-scénariste Jean MANSE

Directeurs de la photographie Robert LE FEBVRE,

Robert Juillard, André Germain et Raymond AGNEL

Musique de Henry VERDUN et Casimir OBERFELD

Montage de William Barache

 

avec

FERNANDEL

Pierre ALCOVER

Robert LE VIGAN

Mona GOYA

René GÉNIN

Arthur DEVÈRE

Guillaume de SAX

Marcel ROUZE

Raoul MARCO

Rosita MONTENEGRO

 

Sortie le 08 novembre 1938

 

 Résumé

 À bord d’un paquebot voguant vers l’Amérique du Sud, Ernest Pic joue de l’accordéon. Ses mimiques, causées par le mal de mer, sont prises pour des signes d’intérêt par une riche passagère, Suzanne Gringue, d’où une altercation avec le mari de la dame. Lors d’une escale, une belle indigène «plume» Ernest et le bateau repart sans lui. Désespéré, il rencontre le louche Tonio, qui le pousse à commettre un mauvais coup pour survivre, puis l’enrôle au Consortium de la banane, dont il est le rabatteur.

 Le pauvre Ernest se retrouve avec des ouvriers semi-esclaves et surexploités. Il confie ses malheurs à Démosthène, un compatriote… sourd-muet. Ernest se révolte et va dire son fait au patron de la plantation, qui n’est autre que Gringue. Coup dur ! Et malentendu : Suzanne revoit celui qu’elle prend pour un soupirant et croit qu’il est venu la délivrer de sa prison conjugale. Par ailleurs, Gringue a une explication orageuse avec le gouverneur de la région, un illuminé moitié tyran, moitié ivrogne, qui constitue son armée de curieuse manière, en enrôlant de force les gens de la bananeraie.

 C’est ainsi qu’Ernest échoue… dans la Marine et apprend sur la terre ferme la natation, ce qui lui donne à nouveau le mal de mer. Il n’y tient plus et frappe l’amiral : le voilà condamné à mort après un jugement expéditif ! Dans sa cellule, il a conservé son accordéon et en tire un air nostalgique qui monte jusqu’aux oreilles du gouverneur. Ce dernier, ému, fait venir Ernest et lui demande de chanter. Le musicien est-il sauvé ? Non, il retourne au trou mais l’amiral est fusillé. Démosthène vient rendre visite à son ami et, ayant retrouvé la parole, suggère une évasion collective. Ébahi d’être à la tête d’un groupe de révoltés, Ernest parvient à se débarrasser du gouverneur, de Tonio et de Gringue, et part avec Suzanne vers la liberté et l’amour.