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L'AUTRICHIENNE

 

 

Historique de 1989 durée 98' Couleur

 

Réalisation de Pierre GRANIER-DEFERRE

Scénario et dialogues de Alain DECAUX et André CASTELOT

Directeur de la photographie Pascal LEBÈGUE

Musique de Didier VASSEUR

Montage de Jean Ravel

 

avec

Ute LEMPER

Patrick CHESNAIS

RUFUS

Pierre CLÉMENTI

Paul LE PERSON

Isabelle NANTY

Dominique ZARDI

Henri ATTAL

Bernard Freyd

Frédéric VAN DEN DRIESSCHE

Daniel MESGUICH

Jean-Pol DUBOIS

François Caron

Michel Herbault

Christian Bouillette

Philippe LEROY-BEAULIEU

Alain CauchI

Simon EINE

Géraldine DANON

Christian CHARMETANT

Catherine Erhardy

Vincent Grass

Michel Favory

Philippe Roussel

Christophe BRAULT

Philippe Desmet

Gilles Dumesnil

 

 Sortie le 19 septembre 1990

Résumé

 Octobre 1793. La reine Marie-Antoinette est conduite de son cachot de la Conciergerie devant le tribunal révolutionnaire pour un interrogatoire mené par le président Herman et l'accusateur public Fouquier-Tinville en présence du greffier Fabricius. Elle doit répondre de plusieurs accusations, dont la plus grave est celle de trahison au profit de puissances étrangères, à qui elle a livré les plans de campagne de l'armée. Lui sont nommés d'office deux défenseurs, Tronson du Coudray et Chauveau-Lagarde.

 Le procès commence dès le lendemain. A la barre se succèdent différents témoins : le député Lecointre, qui évoque les orgies et les dilapidations de fortune; d'Estaing, qui a entendu la reine refuser de fuir seule, sans le roi; l'ultra-révolutionnaire Hébert, qui porte l'accusation infamante de relations incestueuses entre la "veuve Capet" et son propre enfant. L'accusateur public insiste aussi sur l'influence néfaste que Marie-Antoinette exerçait auprès du roi. Certains témoins, comme La Tour du Pin, ou Bailly, font même figure d'accusés. Après leur plaidoirie, basée sur le manque de preuves, les deux avocats sont arrêtés en pleine séance sur ordre de Fouquier-Tinville.

 Ils seront relâchés plus tard, contrairement au lieutenant de Busne, jugé trop complaisant à l'égard de celle dont il était le principal geôlier. Les jurés rendent leur verdict : la mort, et non la déportation comme le croyait "l'Autrichienne". Après une dernière lettre à sa sœur, et refusant d'être confessée par l'abbé Girard, elle est conduite à l'échafaud, vêtue de blanc selon son souhait.