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LES PETITES CARDINAL

 

 

Comédie de 1950

 

Réalisation de Gilles GRANGIER

D'après le roman de Ludovic HALÉVY

Scénario et dialogues de Marc-Gilbert SAUVAJON

Co-scénariste Françoise GIROUD

Directeur de la photographie Marcel GRIGNON

Musique de Vincent SCOTTO

 

avec

Saturnin FABRE

Véra NORMAN

Denise Grey

Jean TISSIER

Jacques CASTELOT

Paul AZAÏS

Jacques Beauvais

Georges PAULAIS

Claude NICOT

Charles LEMONTIER

Albert Michel

Gérard BUHR

Sophie LECLAIR

René Hell

Jacqueline NOËLLE

Georges Sauval

Jacques MEYRAN

Henri NIEL

Jacqueline RIVIÈRE

 

Sortie le 22 juin 1951

 

Résumé

 Mai 1871. On donne " Coppélia " à l'Opéra de Paris. Au foyer de la danse, le marquis Alberto de Cavalcanti, nobliau sur le retour, lorgne les petits rats en tutu. Deux attirent particulièrement son attention : les demoiselles Cardinal, chaperonnées par leur mère à la recherche d'un beau parti, des revers de fortune s'étant abattus sur la famille, qui vit chichement dans un rez-de-chaussée du quartier des Batignolles.

 Le père, Horace, pour faire face à l'adversité, a dû accepter un poste de portier. Mais il porte encore beau et a le geste - sinon le sang - noble. Il professe des idées républicaines : M. Thiers est sa bête noire. Il veut bien donner sa fille cadette, Pauline, à un roturier, Gaspard, ébéniste de son état; mais il s'oppose, provisoirement du moins, à ce que l'aînée, Virginie, épouse le marquis de Cavalcanti, qui lui fait une cour empressée. Les événements vont peut-être le faire changer d'avis : des barricades se dressent dans Paris, on tire sur les Communards...

 La victoire de Thiers et le retour en force des Versaillais vont donner à penser à M. Cardinal. Il retourne sa veste en douceur. Cavalcanti, après tout, est un beau parti. Le mariage a lieu en grande pompe, et le gendre installe sa belle-famille dans une coquette villa de Saint-Cloud.

 Cardinal se pare à présent du titre de professeur de sciences politiques, et se range du côté des conservateurs. Il va jusqu'à répudier Gaspard, et promettre Pauline à l'influent baron des Glaïeuls. Mais la gamine ne se laisse pas faire : elle reste fidèle à son ébéniste, tandis que sa sœur court le guilledou avec son professeur de chant, le sémillant Giuseppe Chambonini. Furieux de se voir évincé, des Glaïeuls fait arrêter Cardinal, arguant de ses anciennes opinions subversives : une photo prise avant la Commune, où il pose au milieu de conjurés, s'orne de la mention explicite : "Mort à M. Thiers !". Pauline intercède en faveur de son père, en payant de sa personne. Des Glaïeuls, bon bougre, passe l'éponge. Et la famille Cardinal pourra repartir du bon pied, en attendant le prochain régime...