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DEUX HEURES à TUER

 

   

 

Policier de 1965 durée 83' n&b

 

Réalisation de Yvan Govar

Co-scénaristes Bernard Dimey et Vahé Katcha

Directeur de la photographie Pierre Levent

Musique de André Popp

 

avec

Pierre Brasseur

Michel Simon

Raymond Rouleau

Jean-Roger Caussimon

Marcel Pérès

Catherine Sauvage

Jacques Galland

Gilbert Servien

Paul Gay

Julie Fontaine

 

 Sortie le 05 janvier 1966

Résumé

 A la gare d'Auvemaux, des personnages divers se retrouvent dans la salle d'attente ; ils ont manqué le train de 21 heures. Deux heures à attendre avant la prochaine correspondance pour Paris. Deux heures à tuer ! La conversation s'engage. Il est bientôt question d'un maniaque qui sème la terreur dans la localité et ses environs.

 Il a assassiné et violé trois femmes depuis un mois ; signe particulier : il garde l'une des chaussures de ses victimes. Un journaliste, désireux de réussir un reportage insolite, mène son enquête, tel un policier, et observe les quelques personnages silencieux qui semblent s'ignorer.

 Il découvre que le couple d'aristocrates qui vient d'arriver est un couple sur le point de rompre ; que le bel inconnu isolé est l'amant de Diane, la femme ; que Diane et son amant ont formé le projet de faire disparaître le mari gênant en cours de route, et qu'il serait plus simple de l'accuser d'être le sadique recherché par la police.

 Mais, fin limier, le journaliste ne se laisse point berner par l'étrange femme qui dénonce si facilement son triste mari, muré par surcroit dans la surdité. Le chef de gare et l'employé de la consigne, un vieil homme hideux, prennent à leur tour part à la conversation.

 Cet étrange vieil homme, malmené par le journaliste qui flaire en lui le coupable, se défend énergiquement. Cette longue attente sera riche en échanges d'où jaillira la vérité. Une jeune fille, au regard douloureux mais digne, apporte à son oncle, le triste vieil homme de la consigne, la seconde chaussure arrachée à l'une de ses victimes. Le journaliste avait donc flairé la vérité. Mais on le retrouve sous les roues du train de 3 heures. Il ne pourra pas parler.